Partie 4 : A la recherche d’un bateau

Région du Grampian

Région du Grampian

Nous voila repartis, un mois passé sans marcher, mais en retour plein de souvenirs, une meilleure maîtrise de l’anglais et un nouvel itinéraire. Nous suivrons donc les côtes de la région du Grampian en passant par les ports dans l’ordre suivant : Macduff, Fraserbourg, Peterhead puis Aberdeen.

Cela nous faisait du bien de ressentir à nouveau le poids de notre sac à dos, tout en sachant qu’on ne le posera qu’une fois un abri trouvé. Nous reprenions la piste cyclable à l’endroit où nous l’avions quitté auparavant. Quelques kilomètres après, on découvrait pour la première fois des vents qui étaient chargés de sable, et qui en quelques minutes, nous assombrissait le visage. Nous ressentions clairement une différence de saison entre le moment où l’on s’était arrêté et maintenant, il faisait aussi bien plus chaud. Le regret de ne pas avoir suivi la saison dans toute sa continuité nous vain, mais c’était sans plus.

Quelques heures après, nous croisons à une intersection de route de campagne, un monsieur qui plantait quelques fleurs à un endroit où personne ne semblait passer. Celui-ci nous aborda, il paressait être informé à propos des bateaux et confiant à propos de ce que nous recherchions. En quelques minutes il nous souligna sur notre carte les trois ports que nous avions l’intention de visiter, et ajouta celui de Buckie. Il nous précisa que ce dernier était à environ deux jours de marche de notre route, puis finis par quelques encouragements.

Il faisait penser un peu à des personnages que l’on pouvait trouver dans des jeux vidéo comme « Zelda », où la seule raison de leur présence est de confirmer ta quête en te donnant quelques indices.

01_« He, vous là bas, ou allez vous comme ça ?» [Bouton A]_ Lui parler de notre problème de bateau [Bouton B]_ Continuer notre route

« He, vous là bas, ou allez vous comme ça ?»
[Bouton A]_ Lui parler de notre problème de bateau
[Bouton B]_ Continuer notre route

 

1er Port : Buckie

Harbour de Buckie

Harbour de Buckie

Un jour et demi plus tard, nous arrivions à notre premier port, celui de Buckie. Jusque là, nous avons suivi principalement de petites routes traversant les champs. La marche c’était bien passé malgré les tempêtes de sable qui nous obligeait à nous rincer le visage pendant la journée. Nous ressentions aux premières demandes d’abri une petite gène intérieur comme celle que nous avions à nos débuts, mais nous nous sommes assez vite réhabitué, et nos premiers hôtes furent très accueillant. Durant la soirée, nous leur avions parlé de nos recherches de bateaux, mais ceux-ci paressait septique à se sujet. Ils pensaient que les bateaux des environs n’avais aucunes raisons d’aller pêcher jusqu’en Norvège, car les alentours leur suffisais. Cela me paraissait à la fois logique et embêtant pour nous.

En arrivant au harbour (zone portuaire), nous constations que les zones de bateaux n’étaient accessible qu’au personnelle ; Nous nous sommes permis d y entrer afin de se renseigner, mais on nous renvoya plusieurs fois au harbour office. C’était un bureau qui s’occupait de la logistique des bateaux. Une fois arrivé à l’accueil de celui ci, nous expliquons notre projet aux trois personnes qui si trouvais. Celui qui paraissait être le plus ancien pris la parole et il nous dit que la chose était impossible, que l’on n’entrait pas comme on voulait d’un pays à un autre, et que la douane ne laissait pas passer les gens comme ça. Voyant qu’il ne se montrait pas très optimiste voir même décourageant, nous essayions tout de même, en lui demandant poliment, de savoir si il y avait des bateaux allant en Norvège à partir de son port, mais celui ci refusa tout bonnement de nous répondre. Il nous répondit avec ironie que aujourd’hui, avec toutes les réglementations, il était plus simple de se rendre sur la lune plutôt que en Norvège. De plus, il ajouta qu’il connaissait un bateau partant prochainement pour la France, et qu’il serait mieux pour nous de le prendre car notre voyage à pied n’avait servi à rien. La discussion dura 25 minutes et n’avais rien apporté de concret. Un peu après avoir reprit notre chemin, nous interpellons un groupe de marins sortant de leurs lieux de travail ; Ils nous dirent qu’il ne connaissais aucun bateaux allant en Norvège, ici et dans les prochains ports, puis ils nous informèrent que l’on aurait peut être une chance à Peterhead ou à Aberdeen, mais pas avant.

On trouva quelques kilomètres plus loin, des hôtes qui nous offrirent de la nourriture et nous logèrent dans leur cabane de pêcheur.

Cette fin de journée n’avait pas été très encourageante au niveau de nos recherches, nous avions pourtant parlé à des gens du secteur maritime, mais cela n’avait pas porté de fruits. Mais qui pourrait mieux nous renseigner ? Il y avait toujours cette question qui me revenais à l’esprit : « Pourquoi un bateau de  pêcheur irait t’il en Norvège ? » Il y avais là, peut être assez d’éléments pour se décourager, mais d’un autre côté je repensais à ce monsieur que nous avions rencontré au début, il paraissait confiant,lui… J’ignorais ces raisons de l’être mais je pouvais au moins m’accrocher à celle ci. Le prochain port était Macduff, à deux jours de marche.

Sur le chemin pour aller à Macduff, Ancien Village de pêcheurs

Sur le chemin pour aller à Macduff, Ancien Village de pêcheurs

 

 

2 ème Port : Macduff

Sur les Quais de Macduff

Sur les Quais de Macduff

Ces deux journées ont été très agréables, nous longions cette fois ci des chemins côtiers, ils étaient en bon état et nous faisait passer de temps en temps dans d’anciens petits villages de pêcheurs. Je me croyais en Bretagne, en train de parcourir les sentiers des douaniers. En fin de journée, on toqua à une première maison ; La personne refusa et on lui demanda néanmoins si l’habitation derrière la sienne serait susceptible de nous accueillir ; Il nous répondit que l’on pouvait toujours essayer mais qu’il ne pensait pas que l’on serait reçut. C’est à cette deuxième maison que nous avons rencontré Simon et Sarah où ils nous laissèrent leur logement secondaire. Nous passons une partie de la soirée avec eux et faisons leur connaissance. Ils paraissaient avoir une vie très équilibrée, entre des métiers qui les passionnaient et l’occupation de leurs trois jeunes enfants. Nous apprenons au fil de la discussion que Simon était un architecte navale. Il appela ce soir là quelques unes de ces connaissances afin de savoir si ils ne connaîtraient pas des bateaux allant en Norvège, mais cela ne donna rien.

Le lendemain, nous arrivons au port de Macduff. Nous remarquons que celui-ci paraissait plus petit et ne disposait pas d’harbour office. Nous questionnons quelques groupes de marins, mais tous nous répondirent la même chose : « Pas ici ». Quelques uns nous dirent que l’on aurait peut être plus de chance de trouver un bateau à Fraserburgh ou Peterhead, ces derniers étant plus grand.

Le troisième port était celui de Fraserburgh, à une journée et demi de marche.

Sur le chemin pour aller à Fraserburgh

Sur le chemin pour aller à Fraserburgh

 

 

3 ème Port : Fraserburgh

Visite d'un bateau de pêcheurs

Visite d’un bateau de pêcheurs

Durant cette journée, nous sommes passés par de petits chemins longeant les bords de magnifiques récifs ; Nous avions l’impression de faire une via ferata sans pour autant que cela sois dangereux. Le vent était très puissant, son contact était bon mais très fatiguant, c’est comme ci celui-ci nous drainait de notre énergie.

En fin d’après midi, Carl et Hélène, deux personnes charmante et souriante, nous prêtèrent leur caravane et nous invitèrent chez eux, à partager le dîner qu’ils avaient soigneusement préparé. Ce soir là, nous ne parlions pas trop de bateaux, mais de choses plus simple telle que nos vies respectives ou de l’Ecosse. Cela faisait du bien de penser à autre chose.

Le lendemain fut très pluvieux, nous retrouvions des températures de jour des saisons froides. On préféra les routes traversant les terres, plutôt que les chemins côtiers, car le vent se faisait moins tendre une fois celui-ci associé à la pluie. C’est donc en fin de journée que nous arrivons à Fraserbourg. Nous nous rendons directement au port, et nous présentons un peu trempé à l’accueil de l’harbour office. On nous envoya deux personnes en costume bien présenté.

Ils nous écoutèrent raconter notre projet avec grand intérêt et surprise. L’un deux nous informa qu’un cargo marchand arriverait dans quatre jours et qu’il repartirait peut être pour la Norvège, mais rien de sur. Si l’on voudrait plus d’informations, il nous faudrait repasser demain matin.

Enfin, une piste !

Ce soir, en demandons à des maisons proches du port, nous fîmes la connaissance de John.

Celui-ci nous logea dans sa cabane de jardin qui était équipé d’un canapé lit et d’une télé. En apprennent notre histoire, celui-ci  nous proposa tout naturellement de rester le temps qu’il nous faudra.

Le lendemain matin, nous retournions au harbour office ; C’est avant d’arriver que l’on a pu apercevoir par la fenêtre le personnel regroupé autour d’un poste informatique, puis par la suite s’agiter en nous voyant arriver. En entrant, l’on vit que l’un de leur ordinateur était ouvert sur une page de notre site. Tracy et Andrew, les deux personnes rencontrées la veille, nous annoncèrent une grande nouvelle : Un bateau de pêche partira en Norvège dans trois jours. Ils avaient parlé de nous à son capitaine, ce dernier nous ayant apparemment déjà aperçu hier, lorsque nous marchions sur le bas côté de la route (grâce à la pluie !). Nous avions un rendez vous avec lui dans une demi heure.

Et bien, cela faisait beaucoup de choses d’un seul coup.

On nous a ensuite amené devant le vaisseau, celui-ci était long de soixante-quatre mètres et en faisait treize de large. On pouvait apercevoir son nom peint sur la coque : « Resolute ».

Quelques minutes après, le capitaine arriva : Il s’appelait George et nous fit monter dans la salle des commandes de son bateau ; Puis il nous pria de l’attendre car il devait faire une manœuvre. Par la suite, les marins s’activèrent sur le ponton et le navire décolla des quais. Nous fîmes un petit tour dans le harbour au bord de l’engin, le temps de le garer à une autre place (la manœuvre a durer 1h15). Une fois cela terminé, on expliqua à Georges notre projet et notre souhait de vouloir nous rendre en Scandinavie. Il nous fit découvrir l’endroit où il se rendait en Norvège : c’était un village se situant au bord d’un fjord. Il nous annonça ensuite qu’il était d’accord pour nous prendre à bord, mais que maintenant, cela dépendra de la douane. Il nous fit une photocopie de nos passeports et pris nos numéros de téléphones afin de nous dire la réponse de la douane qu’il aurait dans un ou deux jours.

Voila, il nous restait plus qu’a rester dans les environs et attendre la réponse.

Ce soir là, nous sommes retournés chez John, dans sa cabane. Celui là était plié de rire en nous voyant revenir. Le lendemain à 11h01, nous recevons un SMS, c’était George ! Celui-ci nous annonça que nous ferons partis de l’équipage.

Quelle joie ! Enfin l’incertitude n’avait plus lieu d’être, notre patience avait porté ces fruits, notre souhait c’était réalisé.

Le départ avait lieu dans deux jours, durant ce temps nous sommes resté principalement dans notre cabane. John passais discrètement de temps en temps nous voir afin d’échanger quelques rires, il ne voulait pas en savoir plus sur nous, mais il semblait être tout simplement content que sa cahute puisse nous rende service.

Une fois, après avoir entendu la musique d’un camion de glace qui passait dans la rue, John débarqua avec deux gros sorbets qu’il venait d’acheter, nous les offrirent sans dire un mot, et reparti aussi tôt après.

La manière comment John nous a reçu a été très représentative de la culture Ecossaise et Irlandaise.

J’ai été fasciné par la facilité générale que les habitants locaux nous ont reçu. La plupart du temps, il nous suffisait d’expliquer notre projet en quelques phrases pour que l’on soit accueilli aussi simplement que cela, sans plus de détails.

Aujourd’hui, étant en Norvège depuis trois semaines, nous nous retrouvons face à des questions que l’on n’avait plus rencontré depuis la France. Les gens cherchent plus de logique à ce que nous leur demandons. Par conséquence nous sommes amenés à expliquer plus en détails notre projet devant leur palier, se que l’on trouve tout à fait ordinaire au final. Pour nous, c’est plutôt ces deux pays de culture celtique que nous avons trouvé extraordinaire : Les Irlandais et les Ecossais se sont montrés chaleureux, sociables et attentionnés envers nous. Nous n’avons rarement ressenti de comportements irrespectueux ou de quelconques moqueries de leur part. Ce que j’ai vraiment ressenti en eux c’est cette acceptation qui leur venait si facilement. En traversant ces deux pays, je trouvais clairement que les gens semblaient beaucoup moins se juger et se plaindre que dans ma terre natale. Je garderait un souvenir de ces contrées comme peuplées d’habitants souriant entre eux, se saluant facilement, ayant un contact facile, et étant très présent pour servir leur prochain.

En 72 jours de marche à traverser ces deux pays anglophone, la tente que nous utilisons seulement au cas où l’on ne trouve pas d’abri, nous avait servis seulement deux fois pour l’Irlande et deux fois pour l’Ecosse.

 

 

A bord du Resolute BF50

Voila, notre recherche de bateaux est Resolut(e)

Voila, notre recherche de bateaux est Resolut(e)

L’heure du départ était enfin arrivé. On monta sur le ponton du navire, mais pour l’atteindre, il a fallut traverser deux autres bateaux en largeur, et surtout, sauter les espaces se trouvant entre eux. Cela faisait parti des habitudes des marins ; Nous remarquions cependant que se n’était pas touristique cette fois-ci.

Le navire largua les amarres peu après minuit. Je nous regardais traverser les portes du port avant de nous engouffrer dans l’horizon obscur, au bord de se vaisseau et de son équipage qui nous paressait encore si mystérieux.

Jusque là, nous avions seulement salué le capitaine et les onze matelots, dont la plupart avaient des tatouages sur les avant bras. J’ignorais totalement le milieu marin. Ainsi, je me l’imaginais un peu comme un univers où les hommes avaient la vie dure et par conséquent, devaient l’être aussi.

Puis c’est en rejoignant ceux qui se trouvais à l’avant du ponton que je remarquais qu’ils étaient finalement très attentionnés avec nous. Ceux ci s’assuraient que tous se passais bien, ils venaient nous annoncer chacun à leurs tours quelque chose pouvant nous être utile, et qui se trouvait à bord, comme un accès à internet, des douches, des machines à laver… C’est comme si ils prenaient plaisir à donner toutes ces bonnes nouvelles à deux randoneurs.

A l’intérieur du bateau, il fallait quitter ces chaussures, cela me faisait penser un peu à une grande communauté. La plupart de l’équipage habitait dans les mêmes environs et se côtoyait depuis 10ans, ils étaient tous issus de familles de pêcheurs et l’on retrouvais aussi bien des frères, des fils et leurs pères travailler ensemble. Ils avaient aussi leur propre cuisinier, celui-ci s’appelais Andrew et il avait aussi une surprise à nous montrer : Il nous accompagna au garde manger gigantesque, qui en plus d’être remplie de nouriture de survie, contenait de grosses quantités de gâteaux et barres chocolatées. Il nous invita à nous servir quand bon nous le souhaiterons.

Puis se fut au tour de Georges, le capitaine, qui avait quelque chose à nous présenter : Notre cabine personnelle, muni de douches et de lits.

Nous nous sommes endormis à l’intérieur de cette dernière juste après, en pensant à tous se qui venais de ce présenter à nos yeux, sous le bercement de l’océan ou le tournis, pour ceux qui avait le mal de mer.

Le lendemain, nous étions le jour numéro 150 du départ des pigeons voyageurs, celui-ci se passerait exclusivement sur l’eau.

On nous annonça que c’était l’heure du déjeuner ; Jusque là nous ignorions totalement comment cela allait se passer pour la nouriture à bord, aussi nous avions emporté avec nous un kilo de fromage et quelques pains pour subvenir à cela. Somme toute, ces provisions ne servirons finalement que une fois les terres Norvégienne foulées car nous étions invité à prendre tous les repas (Vraiment copieux !) avec eux.

Durant la journée, nous nous étions proposés de travailler, mais le capitaine nous répondit que ce n’était pas nécessaire. Il préférerait plutôt que nous profitions de notre voyage à bord.

Nous avons pu ce jour là apprendre à mieux connaître les marins et la vie à bord.

Nous avions remarqué que l’équipe était divisée en trois parties différentes, il y avait les pilotes, les machinistes et ceux travaillant sur le ponton. Ces deux derniers, bien qu’ils travaillaient à quelques mètres l’un de l’autre, avaient des métiers complètement différents.

Un pratiquait l’automatisme sous l’obscurité de la coque, éclairé par des lumières artificielles, tandis que les autres travaillaient dehors en affrontant le vent et la pluie. Chacun semblait aimer sa place et son métier.

En dehors de leur travail ils avaient leur propre cabine et des salles communes, équiper en multimédias. Ces salles étaient très souvent occupée car les marins travaillaient en rondes et nous passions beaucoup de notre temps avec eux dans celles-là. On nous avait donné un accès libre dans la totalité du vaisseau, et à la fin du voyage, nous l’avion visité de fond en comble. Des marins nous avait même fait une visite guidée de leur poste : Wayne et Alexander nous expliquèrent les nombreuses commandes et écrans dans la cabine de contrôle, et James nous fit visiter les salles des machines qui investissaient toute la coque du bateau. C’était gigantesque à voir.

Habituellement, le bateau partait pour plusieurs semaines, le capitaine établissait des itinéraires en fonction des trajectoires des bancs de poissons, puis après la pêche, ils vendaient leurs captures à différents endroits de leur voyage. Dernièrement ils étaient partis de Fraserburgh remonter les côtes Ecossaise jusqu au îles Shetland, puis par la suite allèrent travailler à un endroit pas très loin du cap Nord. Ils proposaient leurs services principalement en Ecosse et en Norvège.

Leurs plans pour ce voyage était d’aller directement en Norvège emmener le bateau en réparation, à l’endroit où il l’avait acheté, puis chercher du travail à partir de là. Car pour en avoir, il fallait se présenter directement au port, même si pour cela il fallait traverser un océan.

Vers 21heures, les premières terres se dévoilèrent, et à 23 heures nous débarquions sur les quais de Ølen. En sortant sur le ponton je ressenti un vent glacial, tout autour du fjord se trouvait une multitude de lumières étant produites par les habitations peuplant les côtes.

Des grues gigantesques surplombaient les quais, et cette nuit là j’avais l’impression d’être arrivé dans un endroit immense et ultra-moderne.

Le lendemain nous ne pouvions partir qu’après le passage de la douane ; Il fallait donc attendre. Nous avons obtenu leur accord vers 16h30, cependant Georges nous conseilla de rester une nuit supplémentaire à bord afin de repartir le lendemain matin. Ce soir, après un super repas terminé par un succulent fraisier meringué fait par Andrew, nous avons regarder avec un groupe de marins le film « Dump and Dumper », un de leurs favoris. Dans la bande originale de celui-ci, l’un des personnages principale lance une blague à propos des Français, se qui a valu un bon fou rire de la part de l’équipe car celle là attendait de voir nos têtes à ce moment précis.

C’était avec le souvenir de ces derniers instants que nous passions notre dernière nuit à bord.

Cela a été vraiment génial de se sentir en présence d’une véritable équipe de pêcheurs, se voyage nous a permit de découvrir un autre mode de vie que l’on ignorait totalement, un monde où les hommes quittent pendant plusieurs semaines leurs familles et leurs terres pour parcourir les océans.

Depuis le début du voyage jusqu’à maintenant, j’ai été étonné de voir jusqu’à quelle point des inconnus peuvent offrir autant de gentillesse à des gens de passage, mais à ce jour là, cela a atteint un stade que je n’aurais jamais pu imaginer que cela nous arrive.

Afin de nous aider à réaliser notre projet, une personne a pris du temps pour obtenir l’accord de la douane pour notre passage, puis par la suite nous intégrer dans son équipage pour nous faire traverser tous un océan, en nous offrant nouriture et logement pour trois nuits, tout cela sans rien attendre en retour. Je savais que des gens pouvaient aider énormément, j’en entendais parler en écoutant les médias, mais je ne croyais pas que l’on trouverait des personnes capables de nous aider à ce point durant notre périple.

La seule raison qu’il nous a dit à cela, c’était que un voyage comme le notre, tout ne monde ne peut pas le faire durant sa vie car ce n’est pas facile, et puis cela prend du temps. Il n’a pas pu le faire, mais ce jour là il pouvait nous aider afin que l’on réalise le notre.

Nous n’oublierons jamais ce que cet homme a fait afin de nous avoir aidé à réaliser notre projet.

Par moment ce voyage se révèle être une quête où dans laquelle l’on rencontre tous un tas de personnes qui contribuerons à se qu’elle se réalise.

Je n’est jamais autant ressenti la fraternité en l’homme depuis que l’on vie cette expérience.

C’est bête à dire, mais se sentir autonome est essentiel, par ailleurs cela peut nous amener aussi à nous couper des autres lorsque que l’on veut se montrer indépendant. Par moment c’est important aussi, de s’acquitter de sa fierté afin de pouvoir demander de l’aide à un autre. Par expérience, je pense que celui-ci aidera plus facilement que l’on ne le pense. Aider son prochain fait parti de la nature de l’homme, c’est une ouverture au partage et il faut savoir, à juste mesure, demander de l’aide.

Je me sens tellement moins seul face à un problème car à présent je vois plus possible le fait de trouver des personnes qui m’aideront sur mon chemin. C’est peut être cela croire en l’humanité…

Puis au final, à recevoir des autres, on a envie d’être comme toutes ces personnes qui nous ont aidé.

Plus on progresse sur notre chemin et moins on ne peut s’imaginer regretter ce périple.

François

 

 

Des vents chargés de sables sont présents sur les routes traversant les champs

Des vents chargés de sables sont présents sur les routes traversant les champs

 

Ancien village de pêcheurs se trouvant sur les sentiers côtiers

Ancien village de pêcheurs se trouvant sur les sentiers côtiers

 

Un magnifique rocher après MacduffUn magnifique rocher après Macduff

Un magnifique rocher après Macduff

 

Cette nuit la nos hôtes nous ont laisser une petite maison rien que pour nous

Cette nuit la nos hôtes nous ont laisser une petite maison rien que pour nous

 

Les récifs d'une beauté renversante que l'on peut apercevoir sur les chemins côtiers

Les récifs d’une beauté renversante que l’on peut apercevoir sur les chemins côtiers

 

Les routes de campagne ont aussi leurs lots de beaux paysages

Les routes de campagne ont aussi leurs lots de beaux paysages

 

La cabane de John à Fraserburgh

La cabane de John à Fraserburgh

 

A Bord du Resolute, sillonnant l'océan

A Bord du Resolute, sillonnant l’océan

 

La salle à manger des marins

La salle à manger des marins

 

Leur salle commune principale

Leur salle commune principale

 

Notre cabine (un peu en désordre)

Notre cabine (un peu en désordre)

 

Aux commandes du vaisseau

Aux commandes du vaisseau

 

Visite de la salle des machines

Visite de la salle des machines

 

Nos premières terres, ce sont des petites iles

Nos premières terres, ce sont des petites iles

 

Une foi arriver à Ølen, au milieu d'une plateforme pétrolière à quelques kilomètres du village

Une foi arriver à quelques kilomètres du village de Ølen, face à une plateforme pétrolière

 

Tous l'équipage du voyage : Martin, William, John-George, Tiger, Bryan, Wayn, James, Alistair, Jérôme, Alexander, Matthew, François et George

Tous l’équipage du voyage : Martin, William, John-George, Tiger, Bryan, Wayn, James, Alistair, Jérôme, Alexander, Matthew, François et George

 

5 réflexions au sujet de « Partie 4 : A la recherche d’un bateau »

  1. Salut les gars.
    J’espère que vous aller bien et que sa se passe bien.
    J’ai vue Thomas et on a discuter du petit parcours qu’il a fait avec vous ,c’est cool.
    J’espère que vous aller bien.
    Et revenez entier!!!!
    a +++
    :)

Répondre à Devanciard Josselin Annuler la réponse.

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