Un voyage ne se passe jamais comme on l’espère …

Il y a 3 semaines j’ai du rentrer en urgence à cause de l’hospitalisation de ma mère qui  s’est éteinte le 18 décembre suite à son cancer qui a pris le dessus.

J’écris donc ces lignes de Lyon. François, quant à lui continu la marche en direction de Cherbourg.

Bien entendu je ne compte pas m’arrêter et c’est donc le 4 janvier que je repars rejoindre François où nous prendrons par la suite le ferry pour l’Irlande.

Pour raconter les dernières semaines avant mon retour, je dirais que nous sommes de plus en plus surpris de l’accueil des gens. Chaque soir nous trouvons une personne qui nous reçoit chez elle, nous invite à sa table, nous fait découvrir son histoire.  Bien entendu il nous est arrivé à certains moments de demander à un village entier l’hospitalité et la seule réponse que l’on a eu en retour c’était les volets et les portes se claquant à notre passage (Merci St Genou). Mais bon c’est la règle du jeu ! Mais en général les gens sont chaleureux à notre encontre et notre tente devient de plus en plus inutile !

Sinon, après avoir traversé l’Allier et la Creuse nous passons en Indre où le paysage change radicalement  de ton. Des collines et montagnes remplies de forêts, nous passons à un relief totalement plat où l’horizon se dessine à plusieurs dizaines de kilomètres au loin.

Nous suivons toujours les GR qui nous font passer par des endroits sauvages et nous font éviter ainsi les grandes route et villes. Nous sommes quand même passés par notre première grande ville après Vichy : Châteauroux. Nous y sommes arrivés dans la nuit et après 3 semaines de campagne, je dois dire que cela à fait bizarre. Bien entendu en plein centre ville cela a été un peu dur de trouver de quoi dormir mais finalement nous prenons refuge sous un petit abri en tôle dans un jardin public ;  et évidemment la neige qui s’engouffrait à cause du vent  nous a réveillé au milieu de la nuit…

Concernant la température, il faut dire que pour un mois de décembre il ne fait pas très froid mais le matin, le moment où il faut sortir du duvet  est quand même assez dure.

Donc pour l’instant François est seul en marche, cela à plutôt l’air de bien se passer, et moi je suis à Lyon avec ma famille, faisant face à la situation.

Le périple continue en tout cas.

Joyeuses fêtes à toutes et à tous.

 

Jérôme