Après s’être quitté avec Jérôme sur la gare de Loche. La marche c’est donc déroulé seul. Avant de partir, je n’aurais jamais pu imaginer continuer seul. Mais bizarrement deux rencontres assez particulières sur notre route, mon touché et mon permis d’assumer ce choix.
Tous d’abord, il y a eu l’histoire d’une personne qui à pris la décision de vivre seule pendant plus de 40 ans en ermite, et qui était tous le contraire de ce que j’aurais pu pensé d’une vie en solitaire :C’était quelqu’un au visage rayonnant, et qui semblais nous regarder sans défaut.Puis un gars qui nous avait raconté, de façon très paisible, sa première expérience de voyage : Il était parti 6 mois en Amérique du sud avec un ami qui était le seul à parler l’espagnole, et au bout de 3 mois il à quitté son compagnon sans savoir parler la langue locale pour continuer son périple, seul.
Voila, c’est tout. Ces deux histoires peut vous paraître anodine, mais je ne serais comment l’exprimer ; si ce sont des énergies transmises dans l’instant ou peut-être la force du moment présent quand cela ma été raconté; quoi qu’il en soit, elles ont été pour moi, comme des forces, et cela, pour bien d’autres rencontres.
C’est fou, mais j’ai l’impression qu’un inconnu (une rencontre spontané) peut nous transmettre des choses que jamais un proche pourrait nous faire.Je crois que c’est au moment où l’on fait un effort pour le comprendre, où l’on essaye de s’harmoniser avec sa façon de penser que ce déclique, « cette force », nous est transmise…Mais passons.
Les premiers jours où j’ai appris que Jérôme allais bientôt partir, j’appréhendais l’arrivé de ce moment où je continuerais cette marche seul en imaginant toute sorte de choses difficiles qui pourrais m’arrivé. Comme le fait de se retrouver seule à monter sa tente sous une tempête, se retrouvé seule à être trempé pour dormir dans le froid, ou même se casser le tibia au milieu d’une forêt pendant une saison qui n’est pas propice aux promenades…bref, quand on sait pas se qui peut arriver, je ne sais pas vous, mais moi, j’ai tendance à imaginer le pire.Mais bizarrement il eu un moment, où j’ai décidé de croire en une autre réalité que celle que je pouvais appréhender. Et tout ça grâce aux forces transmises par un ensemble de rencontres spontanées.
Vola comment c’est passé ma première journée : le temps était ensoleillé, j’ai traversé des bois, puis de la route de campagne qui était assez agréable. En allant chercher une baguette de pain dans un restaurant deux artisans mon invité à boire une bière, ils m’ont vachement encouragé dans ma démarche et ils m’ont ensuite invité au restaurant et m’ont racontés chacun une partie de leur vie que j’ai trouvé chouette à écouter. J’ai continué ma marche jusqu’à la tombé de la nuit je me suis trouvé à toquer à plusieurs portes où les gens était assez craintif, j’ai eu plusieurs refus puis une vieille dame m’a proposé sa buanderie, les deux voisins précédents qui m’avais refusé sont venu, après un temps, me retrouver pour me proposer une caravane.
Les jours suivants ont été du même style, c’est-à-dire une marche paisible et de jolies rencontres.
Bien entendu tout n’a pas été rose, il y a eu des moments difficiles où je me suis senti dans « le mal » à cause de la solitude. Mais avec le recul, ces mauvaises passes ont été infimes face au bienfait que cela a pu m’apporter.
Niveaux galère : j’ai percé mon matelas gonflable, le trou était très petit et difficilement trouvable, le matelas se dégonflait au bout de trois heures, se qui me réveillais 2 fois pendant la nuit. J’ai pu le réparer au bout de 3 jours. Entre temps, j’ai été malade une fois, je me mouchais jaune et j’étais très enroué ; j’ai traîné cette maladie le temps de 4jours.
Niveaux paysages : la traversé de l’Indre, l’Indre et Loire, Loire et Chère ont été des régions assez plate ; il y a cependant des zones rocheuses proche du Loire et Chère où l’on peut trouver des villages d’habitation creusé dans la roche; on les appelles des habitats troglodytes. Ce sont des lieux vivant qui demande aux habitants d’avoir certaines habitudes, voir une philosophie de vie ; comme aérer régulièrement les pièces, gardé un oeil sur la végétation qui pousse au dessus de la roche par exemple.
La traversé de la région de la Sarthe à été plate jusqu’à Montmirail où des dunes ont mouvementé le chemin. J’ai empreinté un tronçon du chemin qui menait jusqu’au Mont St Michel à partir de la Pervenches jusqu’à Lonlay l’abbaye; ce chemin ma fait passer par de superbes endroits notamment la forêt de Perseigne qui à été pour moi, le plus beau lieu traversé en France.
Ensuite est venue L’Orne, puis la Manche, en passant quelques kilomètres par le Calvados. Cela ont été les derniers départements traversé. A la base je pensais traverser ses derniers par le sentier des douanier qui longe toutes les côtes de la Normandie, mais pour gagner du temps, la traversé de la Manche c’est faite par son centre en passant par de petites routes de campagnes.
Les températures ont été assez douce, généralement entre 0 et 11°, il y a eu juste une fois un -4 et un -2 la nuit .D’autre part il y a eu une matinée verglacé et une ou deux averses de grêle mais pas de neige ; la pluie quand à elle, a été par contre très présente.
Voila tout… A non, Il manque une chose importante :
Merci à vous tous, qui avez croisé mon chemin.
Sans vous avoir rencontré, je ne sais pas si j’aurais continuer.
François
belle rencontre, heureux de d’avoir croisé ta route bon courage tu es quelqu’un de bien on t’embrasses jean,janine
une phrase que j’aime beaucoup et qui rejoinds un peu ce que tu as dit plus haut : « Il y a des gens avec qui l’on passe une grande partie de sa vie et qui ne vous apporte rien. Et il y a ceux que l’on croise, que l’on connait à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi-heure mais qui changent le cours de votre vie…. »
coucou les globe trotteurs, c’est un beau voyage que je peux suivre ici, je vous souhaite plein de courage. Antoine