Le couturier chinois

szxzx

 

Il était une fois dans les temps ancien un couturier chinois réputé pour être le meilleur de tout le pays. Tous les personnes importantes venait à lui afin de se faire confectionner les robes et costumes les plus beaux. Son entreprise était sa fierté et son talent ne cessait de grandir. Un jour l’empereur, connu pour être un homme sage et juste, lui demanda de faire pour son épouse la plus belle de toute les robes qu’il est cousu jusqu’à maintenant.

« Le temps n’a aucune importance pour moi, prend en autant qu’il te sera nécessaire pour me produire l’ouvrage » dit le roi.

Le couturier chinois, voyant cette occasion de montrer à tout le royaume son talent, pris cela comme le défi de sa vie. Il envoya chercher au confins du monde les plus beaux tissus, les soies les plus fines et les pierres les plus rares. Pendant plus de six mois il resta dans son atelier, cousant la plus délicate et magnifique de toutes les robes ; Quand il eut finis il ne put s’empêcher de sourire tant il était content de soi. Il fit envelopper son ouvrage dans une belle protection en soie puis il se rendit au palais dans son carrosse personnelle. Il fit querir l’empereur et son épouse puis fut reçu sur le champs ; « Majesté, voici la robe que vous m’avez demandé, je peux vous affirmer sans exagérer qu’il n’existe en aucun lieux de ce monde travail plus délicat et magnifique que ce que je vous apporte »

L’empereur examina la robe, la montra à son épouse puis lui dis calmement :  « Je suis désolé pour toi mais cette robe ne nous conviens pas du tout et je ne te cache pas que je suis très déçu »

Le couturier chinois, surpris et furieux par cette réaction, s’en retourna dans son atelier. Malheureusement pour lui tout la population avait été mis au courant du refus de l’empereur et plus personne n’osait maintenant lui confier le moindre gilet. Le couturier chinois perdit donc toute sa renommée et sombra en lui-même. Quelques mois plus tard il entendit l’histoire d’un marchand comme quoi le plus grand couturier du monde vivait à des centaines et des centaines de lieux d’ici ; On disait qu’il habitait le haut d’une montagne dans un palais fait d’or et de diamants et que jamais personne ne l’avait aperçu ; Son art était d’après lui d’une beauté si exquis qu’il était impossible de regarder ces réalisations sans sentir son cœur s’emballer.

Le couturier chinois vis là la chance de regagner sa renommée et le lendemain il partait à cheval en direction de ce mystérieux couturier. Son intention était de le trouver afin qu’il lui apprenne le moindre de ces secrets.

Pendant plusieurs semaines il voyagea de village en village, se faisant indiquer la direction de cette montagne. Les mois passèrent et sa détermination ne vacillait pas. Il se perdit de nombreuses fois mais son esprit était tellement concentré sur son objectif que rien ne semblait pouvoir l’arrêter. Enfin il arriva au pied de la montagne. Il commença l’ascension par un faible sentier mais une grosse tempête de neige vint le surprendre et lui et son cheval arrivèrent à demi mort de fatigue devant une petite cabane en bois. Un vieil homme le recueillis, le nourris et après que le couturier chinois eu retrouvé toutes ces forces il raconta au vieil homme son histoire et lui demanda de lui dire où se trouvait le mystérieux couturier. Celui-ci lui dit ne pas connaître l’endroit où il vivait. Le couturier chinois s’énerva, le traita de menteur et partis à pied de la cabane en direction du sommet de la montagne ; Pendant plusieurs heures il grimpa, tomba à plusieurs reprise mais se releva. Mais tant était grande sa volonté il ne put atteindre le sommet car le froid était trop intense. Il retourna chez le vieil homme et se décida à ne jamais revenir chez lui avant d’avoir trouvé ce qu’il cherchait ; Il retenterais tous les jours mais n’abandonnerait jamais. Le vieil homme accepta de l’héberger de nouveau après qu’il eut essayé, en vain, de le dissuader de ce projet fou.

Le couturier chinois eu du mal à trouver le sommeil durant la nuit, il se leva avec l’intention de repartir à l’assaut  dès l’instant. En croyant tomber sur l’écurie où son cheval était installé, il se trompa et découvrit une vaste pièce qu’il n’avait alors jamais aperçu ; Il alluma une bougie et se révéla alors à ces yeux un atelier de couture où de magnifiques tissus et pierreries étaient stockés. Des ouvrages merveilleux et d’une finesse fabuleuse pendaient sur des mannequins en bois. Il comprit alors que le vieil homme était en fait le mystérieux couturier. Ce dernier ayant été réveillé par le bruit arriva dernière lui :

 « Tu as donc découvert qui j’étais…  Vois-tu je te connais très bien et il se trouve j’ai souvent eu la chance de voir par moi-même la finesse de ton travail. Ton talent n’est en aucun cas inférieur au miens c’est juste qu’il manque quelque chose ; Si tu le veux vraiment je peux te montrer la voix qui te l’apprendra ». Le couturier chinois accepta avec joie et écouta avec soin :

«  La seul chose que tu devras faire sera de revenir chez toi par le même chemin que tu as pris pour venir ici, la seul différence c’est que tu devras le faire sans ton cheval et sans le moindre argent ; Une fois arrivé tu devras découdre entièrement la robe que tu as fabriqué puis la refaire ensuite à son identique» 

-  Mais c’est tout bonnement impossible de revenir sans mon cheval et mon argent ! Comment vais-je faire pour dormir et manger ? Et puis pourquoi découdre et recoudre la robe que j’ai mis si longtemps à fabriquer ? Qu’est-ce que cela peut bien m’apporter de faire une telle chose ?

« Cela tu le découvrira sur le chemin… »

Le couturier chinois abandonna donc tous ces biens et partis en direction de chez lui. Il ne portait qu’un faible baluchon et les premiers jours fut très durs pour lui : Comme il avait froid et faim il fut forcé d’aller demander l’hospitalité dans les fermes des villages ; A sa grande surprise il fut accueillis tous les jours et découvris à travers chaque personne rencontré un monde qu’il n’avait jusqu’à alors jamais soupçonné : Les gens ne lui offrais pas simplement qu’un lit et une soupe, ils lui donnaient en plus de la générosité, de l’amour, une ouverture d’esprit face à sa vie d’avant ; Ils arrivèrent à briser à coup de sourires, d’écoute, de simplicité et d’encouragements toutes les barrières que sa vie avait érigé autour de lui.

Au fil des mois il vécut des aventures et mésaventures formidables, rencontra des personnes qui le marquèrent à jamais et appris à se connaitre dans ce dénouement et cette simplicité de vie.

Il arriva enfin chez lui… Tout était à la même place que lorsqu’il était partis, cela lui semblait tellement loin à présent. Son métier de couturier lui tenait toujours à cœur et il décida de faire comme le vieil homme lui avait dit de faire. Pendant six longs mois il décousu la robe, fil par fil, joyaux après joyaux. Quand il eut terminé il refit exactement le même ouvrage et cela lui pris encore six mois supplémentaires.

La robe finis il l’a mis dans son baluchon et partis pour le palais à pied. Il demanda aux gardes à voir le roi et on le pria de revenir dans quelques jours. Il revint trois jours plus tard et fut reçu de la même manière que la dernière fois.

Le roi, avec un léger sourire, lui dit que cette robe était une des choses les plus belles qu’il lui a été permis de voir de toute sa vie.  

 

Cette histoire afin de relater la vie d’un homme qui a découvert que la persévérance ne valait rien sans l’humilité, que les moments les plus beaux sont ceux que l’on vis en étant simple et démunis de toute carapace, que plus on tombe bas et plus on monte haut.

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>