Pour m’avoir hébergé deux semaines, pour m’avoir fait découvrir vos vies et personnalités, pour les nombreux moments partagés et les belles discussions.
Efkharisto Maria and Pantelis
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Archives de l’auteur : Jérôme
Efkharisto the airsoft team
Pour m’avoir invité à jouer avec vous, pour le café et pour les bons échanges
Grèce [Automne 2016-hiver 2017]
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- Les fins de journées donnent aux paysages des couleurs fantastiques
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- Je dors dans une petite cabane de pêcheur près du lac Kerkini. Des dizaines d’espèces d’oiseaux de toutes tailles vivent autour de celui-ci
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- Une nuit bien froide mais au sec de l’humidité matinale
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- Le nord de la Grêce a vraiment du charme
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- Alors que je marche en pleine campagne je rencontre cette équipe d’airsoft qui m’invite à joue quelques parties avec eux
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- J’arrive à la ville de Thessalonique où je reste deux semaines
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- Je retrouve la mer
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- Je passe ces deux semaines en compagnie de Maria et Pantelis
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- La tour blanche, une ancienne prison devenue maintenant l’emblème de la ville
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- Pantelis et Maria, encore merci pour tous ces moments partagés
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- Je fais ensuite une pause dans ma marche et me rends en train à Athènes afin de retrouver ma maraine qui y vit ainsi que ma famille venu de france pour célèbrer noël avec moi
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- Ma maraine Anne-lucie vivant en grêce depuis de nombreuses années en compagnie de son mari et de ses jeunes enfants
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- Je retrouve Artemis !
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- Et ma famille arrive enfin pour une semaine
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- Nous partons pour quelques jours dans le Péloponèse, à visiter de nombreux lieux
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- La famille Gazelle !
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- Une fois ma famille partit je reste encore une semaine afin de retrouve Barbara, une voyageuse rencontrée lors de ma traversée de l’estonie
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- Etant donné qu’elle travaille dans des camps et squats de réfugiés, elle me fait découvrir tout cela
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- Puis viens le temps de reprendre la marche de Thessalonique
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- La neige et le froid ne tardent pas à me tomber dessus
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- Mon troisième hiver sous la tente… Heureusement que c’est le dernier hahaha !
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- Je passe par des pistes et petites routes toutes enneigées
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- Une nuit à -12 degrés. Les températures remontent progressivement heureusement
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- Ces petits monuments sont placés le long des routes afin de commémorer les accidentés de la route
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- Pas mal de vent sur les hauteurs
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- Les petits villages de montagnes
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- La chose positive est que les voitures se font presque absente des routes de montagnes
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- « You shall not pass »
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- Des crottes de loups !
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- Bivouacs hivernaux
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- Des paysages splendides le soir et le tout dans une belle solitude
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- Impossible de me lasser des pâtes-oignons-ail-cube or-blue cheese-beurre
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- Les petites églises le long des routes sont vaiment parfaites pour passer mes pauses à l’abri du vent et de la neige
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- Je rencontre le prêtre Nikanor qui m’invite à dormir chez lui et à m’offrir une soirée en compagnie de tous les jeunes du village
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- La neige revient et ne s’arrête pas pendant presque trois jours d’affillés
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- J’évite de dormir dans ma tente humide du matin au soir, je me débrouille pour trouver chaque soir un abri en dur. Cette nuit c’est au sec dans cet abri à foin
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- Je traverse de nombreux villages sous la neige
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- Un abri de béton pour une nuit
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- Une grange déserte pour une autre
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- Voulant prendre un raccourci je galère dans 80 centimètres de neige horrible pendant plus de sept heures. Le tout pour faire cinq kilomètres !
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- J’arrive totalent exténué a un petit village où je rencontre le maire qui m’emmène passer la nuit dans une salle communale
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- Ce gentil maire m’ammène deux gros radiateurs et une énorme part de gateau que sa mère a préparé
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- Les routes déblayées ne sont pas nombreuses et je n’ai pas trop le choix quand à la direction à prendre
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- Je rencontre Siergios, qui m’invite à passer une nuit au chaud dans sa maison
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- Le beau temps arrive enfin
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- La neige n’est aucunement un obstacle pour les chevaux
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- J’arrive sur un large plateau à 1400 mètres
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- La plupart des petites routes sont fermées à cause de l’enneigement
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- Je pars pour une vingtaine de kilomètres sur cette piste traversant le parc national de Pindos
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- Malgré le vent glacial, je ne suis absolument pas déçu des paysages
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- C’est l’histoire d’un lièvre (reconnaissable grace à ces empeintes en forme de Y)
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- Et d’un loup qui à faim !
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- Un bon festin ! Je retrouve ce genre de reste presque tout les kilomètres, entourée d’une multitudes d’empreintes de loups
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- Je trouve même une patte de lèvre à moitié mangée !
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- Un immense lac se trouve au sud du parc national
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- Je retrouve des pistes bien plus faciles et basses
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- La région de Zagoria, sauvage et très célèbres pour ces nombreux villages authentiques et les gorges de Vikos
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- Pâtes aux sardines ! Jour de fête !
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- Je redescend progressivement vers une petite ville
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- Mon nouveau gadget : Un smartphone d’une grande capacité de batterie avec un gps particulièrement génial
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- Un père et son fils me rajoutent un centimètre de métal sur la ferrure de mon bâton de marche
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- De quoi tenir pour les trois derniers milliers de kilomètres jusqu’en France !
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- J’arrive fatigué et puant (surtout puant!) à la ville de Ioannina
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- Je reste trois jours dans une collocation de charmantes étudiantes vraiment adorables
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- Je repars bien reposé et propre pour les derniers jours de marche en Grêce
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- Et à cinq kilomètres se trouve la bordure de l’Albanie, ainsi qu’une belle surprise qui arrive… To be continued…
Sang d’encre et chaleur humaine
Galerie
Cette galerie contient 61 photos.
Les mois passent inexorablement lorsque l’on voyage en marchant, la distance parcourue au départ se compose au début de trois chiffres puis de quatre puis de cinq… Et le regard des autres face à ce fait en est d’autant … Lire la suite
Bulgarie [Automne 2016]
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- C’est parti pour un mois et demi en Bulgarie
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- Je rencontre par hasard un éco-lieu : Merope. Plusieurs volontaires sont présent et je reste plusieurs jours en leur compagnie
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- Un voyageur colombien étant artiste tatoueur me fait mon premier tatouage
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- Un beau souvenir
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- Je leur fait découvrir des recettes inédites au feu de bois
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- Je reprends la route à travers la Bulgarie du nord.
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- Il commence à faire un peu froid la nuit. Je me remet à faire de gros feux
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- Des enfants m »ayant tenu compagnie durant ma pause de midi dans un village
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- Les célèbres rochers de Belogradchik, sous la brume épaisse.
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- Un peu mois de charettes qu’en Roumanie. Le nouveau substitut mécanique est plutôt sympa
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- J’évite la route de bitume en marchant à travers de sacrés jolis endroits
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- J’arrive à la capitale Sofia où je reste une dizaine de jours chez Kirilka
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- Je la suis à travers de beaux concerts
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- Kirilka travaillant dans une garderie d’enfants je l’acompagne une journée afin de leur apprendre à faire des cabanes et un feu
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- J’ai trouvé mon sosi.
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- Ma chambre
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- Shamsi, un drole de bébé chat qui se faufilait à l’intérieur de mon sac de couchage chaque nuit
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- La maison de Kirilka, presque au centre ville
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- Je rencontre ensuite Anita qui m’héberge deux jours en compagnie de pleins d’autres couchsurfeur
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- Je crois que c’est ma seule photo de la ville de Sofia^^
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- Je reste pour finir deux jours chez Sevim, à cuisiner des Banitsa et à laisser se constuire une belle amitié
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- Ayant enfin reçu mon sac de couchage d’hiver, je reprends la route. Il gèle toute les nuits
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- Trois jours de marche sur les routes en ayant été malade comme un chien, j’arrive enfin devant le massif des montagnes Rila
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- Les célèbres lacs de Rila
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- La neige se fait de plus présente au fur et à mesure que je monte
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- C’est un vrai bonheur de se retrouver seul au milieu de toute cette beauté
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- Mais l’avancée dans la neige devient extrèmement lente et épuisante, surtout sur les crêtes rocheuses
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- Etant arrivé dans la nuit à ce refuge la veille je pars bien reposé au moins
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- Je reste une demi journée et une nuit dans ce petit abri à 2400 mètres. Le lac gelé est un vrai terrain de glissades
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- Des trous ayant été creusé par des chamoix je suppose. Le sang à côté provient du fait que la glace coupante a probablement blessé légèrement les pattes de l’animal
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- Le lendemain est un véritable calvaire, je peine comme pas possible à avancer dans la neige
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- Je prend la décision de rejoindre la vallé et d’arrêter ma marche dans les montagnes. Cela devenait vraiment trop dangereux
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- Je retrouve l’automne en bas
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- Le monastère de Rila, vraiment de toute beauté
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- Je passe les derniers jours à marcher dans des campagnes bien authentiques
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- 18 kilomètres dans une vallée sur une route horrible que je ne pouvais pas éviter. Quatre heures de marche vraiment dures
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- Une femme abandonne en voiture son chien juste devant moi. Je crois que je lui aurais explosé son part brise si je n’avais pas été aussi long à comprendre se qu’elle faisait vraiment.
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- L’ancienne coutume et persistante de Bulgarie : Afficher les personnes décédés par ce genre d’affiches collés sur la porte des maisons ou en plein milieu des places publiques. Bien glauque
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- Une famille vivant dans une sorte de bidonville sur une colline m’invite à passer la nuit chez eux.
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- Leur maison
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- La salle de bains
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- Ma dernière nuit en bulgarie
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- Et c’est parti pour la Grêce désormais
Blagodarya Martin, Maq, Emo, Desi and Niki
Pour m’avoir invité à dormir chez vous, pour le bon repas et les belles intentions à mon égard, pour m’avoir offert beaucoup plus qu’une simple nuit au chaud
Blagodarya Sevim
Pour les deux jours passés en ta compagnie, pour la découverte de ta personne que je n’oublierais pas, pour les magnifiques instants partagés
Blagodarya Anita
Pour m’avoir hébergé deux nuits dans ton appartement d’artiste tellement unique, pour avoir invité de plus tous plein d’autes couchsurfeurs vraiment géniaux, pour la découverte de Sofia à travers des petits moments simples et beaux.
Blagodarya Kirilka
Pour m’avoir accueilli dans ta maison pour dix jours, m’avoir fait découvrir ta vie à travers tes amis et tes passions et m’avoir permit de me faire livrer mon sac de couchage d’hiver.
Blagodarya Hilde, Jill, Lydia, Leo and Annelies
Hilde pour m’avoir abordé et invité dans ce merveilleux endroit, Jill et Lydia pour votre formidable énergie de toute instant, Leo pour le magnifique tatouage et Annelies pour la découverte de ce lieu réculé et si unique.
Partie 2 : De la terre à la neige
Galerie
Cette galerie contient 103 photos.
« Mais à quoi tu penses lorsque tu marches ? » Cette phrase mais alors qu’est-ce que j’ai pu l’entendre au cours de ce voyage. J’en suis à chaque fois désorienté au moment il me faut répondre tellement la question est générale et pleine … Lire la suite
Roumanie [Eté-automne 2016]
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- Beaucoup de militaires patrouillent sur la frontière de la Roumanie; j’arrive à me faufiler discrètement puis descend la montagne le plus vite possible jusqu’à arriver à ce petit ruisseau qui me dissimulera pendant une heure
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- La région des Maramures au nord de la Roumanie. Je suis une piste jusqu’à arriver jusqu’au premier village
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- Une bande de joyeux enfants se font un plaisir de m’indiquer des petits chemins de traverse
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- La région à vraiment un caractère sauvage. Ici les gens vivent sans problème en haut des montagnes en presque total autosuffisance.
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- Je rejoint mon volontariat dans un petit hammeau, à une trentaine de kilomètres de Baia Mare
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- Bienvenue à Baza Ulmu, une école de permaculture en construction.
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- Le cellier, servant d’entrepot pour la nourriture. La masse thermique de l’ensemble permet d’avoir une température constante de 16-17 degrés
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- La cuisine ! Nous faisons les repas au feu, à l’aide de deux rockets stoves
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- Le jardin est fait de telle sorte qu’il n’y a jamais besoin de l’arroser. Un système de tranchées en pente douce récupérant l’eau de pluie s’en occupe.
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- Nous sommes plusieurs volontaires dans ce lieu
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- Le travail principal consiste à finir le toit de la maison de Adi. Pas moins de cinq tas de joncs de la sorte ont été nécéssaire en trois été
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- La maison de Adi conçu à l’aide de techniques d’éco-constuction qu’il a appris sur internet
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- Une famille d’israeliens nous rejoint
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- Un peu de sculpture au couteau
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- Les ingrédients sont très simples mais les recettes sont innombrables
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- Une grosse partie des volontaires
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- Indiana ou le chien sachant mimer le mort, faire des bisous à la demande ainsi que de nombreux autres tours aussi surprenants les uns des autres
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- La famille de Ehud sans va
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- Je commence la fabrication d’un fauteuil avec des branches d’hêtre.
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- Trente heures de travail plus tard.
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- Pogo (ou doua ?)
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- Fabrication des « bundles »
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- Rando nocturne avec des torches
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- Le « rocket mass heater », un système de chauffage dont la consommation de bois est presque quatre fois inférieur à celle d’un poële normal.
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- La maison du frère d’Adi, constuite à quatre cents mètres de la sienne. Sa construction est bien plus rapide
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- Je travaille essentiellement avec Adi pour le toit.
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- Certains dorment dans la grange sur du bon foin
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- Pour ma part j’ai planté ma tente près du jardin
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- Et Adrien, un ami de France de très longue date, viens me rejoindre pour une dizaine de jours
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- Je quitte Baza Ulmu après trois semaines passées en ce magnifique lieu
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- Nous rejoignons les montagnes Rodnei.
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- Nous dormons dans un refuge vide la première nuit, après plus de mille mètres de dénivellés
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- Nous avons pratiquement la montagne pour nous
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- Adrien a put me rammener un paquet de mon père contenant plein de bonnes victuailles françaises. merci papa !
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- Ma tente est bien assez grande pour deux heureusement
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- Les troupeaux de moutons sont un peu de partout. Les chiens de bergers sont très agressifs et il ne faut pas hésiter à les tenir à distance avec des pierres
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- Un campement dont le lieu respire d’une énergie vraiment particulière
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- Les nuages dévalent la montagne au matin
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- Nous arrivons à trouver suffisament de bois le soir afin de faire chauffer nos repas
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- Un peu de brouillard qui se dissipe dans l’après-midi
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- Après cinq jours de marche nous arrivons sur des terrains moins escarpés
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- Une famille d’allemand qui nous offre de la bonne nourriture ainsi qu’un bon moment passé en leur compagnie
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- La montagne est bien différente de celle des Rodnei
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- Nous trouvons de gros cêpes qui viennent agrémenter notre repas du soir
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- Un cavalier s’occupant de rammener deux vaches égarées. Sa dextérité sur son cheval est assez impressionante
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- Dernière réveil dans les montagnes, Retour aux planchers de vaches caniculaires…
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- Arrivée à Vatra Dornei, Adrien s’en retourne en France par un covoiturage.
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- Le retour à la solitude fait mal durant les premières heures
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- Un monastère isolé dans la montagne
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- Cela faisait plus d’un mois que je n’avais pas eu une soirée en tête à tête avec moi-même
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- Je rencontre le lendemain un groupe de roumains qui m’invitent pour leur repas (un mouton fraichement tué)
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- J’ai toutes les peines du monde à atteindre cette crête, les sentiers étant presque inexistants.
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- Un chien de berger. Le bâton à leur collier a comme utilité de les empêcher de courir
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- La pluie arrive, je suis trempé et perdu dans les forêts. C’est pas la joie.
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- Je passe la nuit dans une bergerie abandonnée. Le vent n’a fait que hurler toute la nuit. Heureusement que quelques souris étaient là pour me tenir compagnie
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- J’arrive à retrouver mon chemin le lendemain
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- Ravitaillement dans les petites épiceries des villages. Il n’y a pas beaucoup de choix mais je trouve à chaque fois mon bonheur
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- Les rivières traversant les villages sont de vrais dépotoirs
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- On m’offre de bons repas lorsque je traverse les hameaux
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- Je marche deux jours dans le parc national Ceahlău. Les sentiers sont trop bien tracés, les refuges sont nombreux et touristiques, il faut payer pour planter sa tente dans un espace spécial. Bref je ne ressors pas emballé.
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- Un repas de fête ! Nouilles chinoises-saucisse-oignons et ail
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- Je m’éclate durant deux jours dans cette partie assez sauvage
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- De drôles de trouvailles
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- Un groupe de berger m’offre plus d’un kilogramme de leur fromage frais. La technique consiste a le manger en agrémentant chaque bouchée par une petite pincée de sel
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- Certains chevaux se retrouvent bridés. Les bergers restent assez cruels avec leurs animaux (surtout leurs chiens)
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- De belles crêtes
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- Je rencontre une grosse truie ainsi que ces enfants dans une vallée.
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- Je rejoint les villages
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- Robert et sa famille m’invite chez lui pour la nuit.
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- Trois jours et 110 kilomètres de routes plus tard et j’arrive à la ville de Brasov; Je compte y rester une semaine.
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- J’arrive à la ville de Brasov
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- Je reste chez Szidonia durant une semaine
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- Mes chaussures prennent leur retraite et laisse place à la cinquième paires de ce voyage
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- Je reprend la route
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- Le château de Dracula dans le village de Bran
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- Je retrouve Florent, un ami de France qui vient marcher avec moi pour une semaine.
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- Du rochefort et du saucisson d’ardèche. Inutile de préciser le bonheur ressenti à la dégustation de ces mets divins
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- Après avoi croisé une belle merde d’ours bien fraiche nous trouvons les empreintes de se plantigrade deux cents mètres plus loin
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- Un groupe de roumains bien bourré rencontré dans un refuge de montagne
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- Le massif des Piatra Craiului où l’on se voit obligé de redescendre à cause du mauvais temps
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- Après la pluie vient un peu de beau temps
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- Une bonne soupe d’orties plein de bonne vitamine C
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- La pluie glacée revient dés le lendemain
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- Une longue marche d’approche dans des forêts trempées et désertes avant d’arriver au massif des Fagaras
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- Pluie et 0 degré. Juste la pire condition en randonnée
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- Nous trouvons refuge en fin de journée dans une bergerie déserte
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- Un bon feu et des litres de boissons chaudes
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- Nous arrivons le lendemain au gigantesque massif des montagnes Fagaras, le plus haut et long de toute la Roumanie
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- La neige et le brouillard sont de la partie. Nous trouvons un abri d’urgence pour la nuit. Nous le baptisons le dome « star wars »
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- Soupe de nouilles, pain et fromage français et roumain. What else ?
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- Nous entendons les rafales de vent et de neige toute la nuit. C’est tellement bon de se trouver à l’abri et au sec
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- La beauté des Fagaras se révèle le lendemain lorsque le brouillard se décide à partir pour quelques temps
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- De curieux phénomènes d’une jolie beauté
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- C’est par moment de vraies peintures d’impressionnistes que nous avons devant nos yeux
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- Nous dormons en compagnie de dix scouts polonais dans ce petit abri
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- Le balisage est heureusement très bien
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- Le pauvre Florent à le vertige et le passage avec les chaines n’est pas fait pour le rassurer
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- Les paysages semblent parfois être tirés directement de jeux vidéos
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- Nous arrivons à la station de montagne des fagaras situé à 2000 mètres d’altitude. Une route très célèbre passe par dessus les montagnes : La transfagarasan. Florent repartira en stop par cette route afin de revenir en France
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- On se fait un bon restaurant, repartons bien bourrés et trouvons une auberge dans laquelle on se fait presque jeter à cause de notre odeur jugé trop « forte »
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- Cette semaine aura été forte en amitié et aventures
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- Les montagnes Fagaras n’en sont qu’a la moitié pour moi
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- Le beau temps revient un peu et je marche dans des paysages glacés presque irréels
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- Un refuge tout neuf très confortable
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- Sculpture de neige
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- Le sommet du Negoiu à 2535 mètres
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- Une partie escalade pas des plus faciles
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- La neige s’en va et revient
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- Je trouve refuge alors qu’un mauvais grain assez violent arrive vers moi
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- Mais c’est le grand beau temps au lendemain
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- Je redescend progressivement
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- Ma denière nuit dans les montagnes Fagaras. Tout est gelé au réveil
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- Pas beaucoup de randonneurs rencontrés
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- Je retourne dans la vallée tout en me dirigeant vers le prochain massif
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- Je marche durant deux jours sur une voie ferré afin d’éviter la route dangereuse.
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- Je rencontre Dobre et sa copine. Il a comme passion l’extraction d’or dans les rivières des alentours
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- Quelques jours de pénible route
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- Une jolie chouette hulotte
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- J’arrive vers la ville de Vulcan puis pars à travers de petits villages en cherchant un moyen d’atteindre les crêtes
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- J’arrive en haut bien content. Je n’ai plus qu’à marcher durant deux jours avant d’atteindre les fameuses montagnes des Retezats
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- Je reste bloqué 36 heures sous ma tente à cause d’un vent tès violent ainsi qu’un brouillard épais.
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- Presque une journée à travers un véritable parcours du combatant à me frayer un chemin dans les arbustes puis à progresser le long de pénibles pierriers
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- J’apperçois enfin les montagnes des Retezats
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- L’heure étant trop avancée pour la journée je descend un peu afin de me réfugier dans une bergerie déserte
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- Un bon feu et une nuit glaciale à -7 degrés
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- Je repars à l’assaut le lendemain
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- Il n’y a pas un chat dans ces fantastiques montagnes
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- Le mont Peleaga est le point culminant du massif
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- Sans doute le plus bel endroit de toute les carpates
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- Je me repose dans un refuge vide durant deux nuits afin de laisser le mauvais temps passer
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- Un troupeau de chamoix
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- Et je termine ma traversée des Carpates par le massif des petites Retezats. Cette traversée m’aura occupé près de cinq mois et quelques deux-milles kilomètres
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- Je mache dans une vallée bien paumé durant quelques jours avant d’arriver à un village
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- Fini les montagnes. Laissont place au plat
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- Le temps n’est pas du tout au soleil et je dors à plusieurs reprises dans des maisons en construction
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- Quelques jeunes ayant passé la soirée en ma compagnie
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- La Valachie est une région du sud ouest de la Roumanie extrèmement pauvre et pas du tout hospitalière
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- Les maisons des villages sont assez surprenantes parfois
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- Pas d’eau courante mais des puits communaux
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- De longues pistes
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- Les villages sont parfois de vraies bidonvilles
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- Et bien sur des ordures absolument de partout
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- Tout les jours je me fais attaquer par ces saletés de chiens errant. Seul il n’y a jamais top de problème mais dés qu’ils commencent à être plus de cinq ça commence vite à être bien dangereux
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- Il y a autant de charettes que de voitures par moment
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- Et j’arrive enfin en Bulgarie après presque dix jours de marche dans cette région horrible. J’arrive à la ville de Vidin le moral dans les chaussettes. Mais cela c’est sans savoir se que la magie du voyage allait m’offrir deux heures après
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- Le delta du Danube
Multumesc Dobre and Anna Maria
Pour la bière et le repas offert ainsi qu’un joyeux brin de conversation
Multumesc Fofo
Pour être venu marcher avec moi durant six jours, pour ton énergie m’ayant accompagné plusieurs jours après ton départ, pour les belles conversations, pour ce partage de cette belle aventure glacée qui restera dans mes souvenirs à jamais.
Multumesc Szidonia
Pour m’avoir hébergé durant cette semaine dans ta maison. Pour m’avoir fait découvrir ta vie d’artiste puis m’avoir fait visiter la ville à travers tes centres d’intérêt.
Ukraine [Eté 2016]
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- Je rencontre Peter, employé ferrovaire. Il m’offre son déjeuner en plus d’un joyeux moment
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- Les petites vieilles regroupant en de gros tas l’herbe coupée qui sera ensuite mise à sêcher sur de longs piquets en bois
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- Les églises orthodoxes sont à peu près les seules constructions en bon état
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- C’est un vrai plaisir de traverser les petits villages
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- De partout dans les villages les poules sont en liberté
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- Maria m’offre un litre de lait et un kilo de fromage. Tout venant de sa vache bien sûr !
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- Les maisons sont parfois vraiment surprenantes
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- Je commence ma première crête
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- Bien sûr il n’y a pas de sentier et après deux heures de grimpette à travers la forêt j’arrive en haut fatigué mais tellement heureux.
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- Il n’y a aucun randonneurs, les seules personnes que j’apperçoit de temps en temps sont les cueilleurs de myrtilles
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- Mon repas de la pause
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- Arrivé au sommet du Pikuj, à 1408m, je rencontre cette grande famille qui m’invite à un gros pique-nique.
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- Les méthodes ancestrales afin de faire sêcher l’herbes
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- L’Ukraine semble avoir conserver un attrait tout particulier pour les véhicules datant de l’ère soviétique
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- Les églises se repèrent de très loin à cause de leurs sommets brillants
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- Le cheval est très utilisé, principalement pour transporter les troncs d’arbres
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- Je me pose une journée entière dans une forêt afin de profiter plus calmement de la nature
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- Une belle cuillère en hêtre. J’ai dut utiliser une braise incandescente afin de la creuser
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- Je pars pour trois jours sur de nouvelles crêtes
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- Il vente beaucoup mais le paysage n’est que beauté
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- Un groupe d’ukrainiennes que je rencontre au milieu de la montagne
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- Je plante la tente sous des vents très puissants. Un orage pendant la nuit me permit de dormir à peine trois heures
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- Le lendemain un brouillard à couper au couteau m’accompagne pratiquement toute la journée
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- Mais en fin de journée la magie opère lorsque la brume disparait lentement
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- De retour en bas, la pluie transforme les chemins en de vraies piscines. Mes chaussures baignent dans l’eau
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- Il n’y a pas de supermarché, seulement de petites épiceries-comptoir qui ne sont pas toujours très reconnaissables
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- On se croirait à Disneyland par moment
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- Les habitations sont toutes uniques des unes des autres
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- Yurii, un joyeux pépé, m’invite pour quelques bières. Presque à jeun et bien fatigué de ma journée je repars complétement bourré sur la route.
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- Presque une famille sur trois semble posséder ce genre de camions quasiments indestructibles
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- La pluie…
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- La Lada 1200, la voiture majoritaire à presque 80% dans n’importe quel village
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- Par moment je ne comprend pas trop comment certaines maisons peuvent encore tenir debout. La magie slave sans doute !
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- La plus grosse épicerie de ce village
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- Méthode pour traverser une grosse rivière
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- Après trois heures de grimpe à travers une montagne sans sentier j’arrive sur la crête. Les trois jours qui suivront seront les plus beaux et les plus immersifs depuis ma reprise il y a deux mois
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- Des chevaux en semi-liberté vagabondent autour de moi; L’instant est féerique tant je ne m’y attendais pas
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- Des randonneurs polonais croisés quelques heures avant m’offrent deux de leurs rations désydratées qu’ils n’avaient pas utilisé. J’en avais bien besoin car je n’avais quasiment pas de nourriture pour ces jours dans la montagne.
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- Un berger et son troupeau me réveillent au petit matin
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- C’est partit pour trois jours de marche à travers cette immensité sauvage
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- Pour seules personnes croisées dans la journée : Une famille avec leur fille de six ans faisant le même parcours que moi mais à raison de cinq à huit kilomètres par jour maximum, cela afin de ne pas fatiguer leur enfant. J’en reste vraiment impressionné de leur belle démarche d’éducation.
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- L’impression de solitude et de liberté dépasse de loin celle que j’ai pu ressentir ces derniers mois
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- J’arrive à trouver un peu de bois mort afin de me faire chauffer ma soupe de nouilles
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- Je redescend en direction du village de Kvasy pour le ravitaillement avant la dernière ligne droite de la traversée des carpates d’Ukraine
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- Mais avant toute chose un gros décrassage de moi et mes affaires dans une rivière. Il y en avait sacrément besoin, même les mouches commençaient à m’éviter !
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- Je repars à l’assault des montagnes chargé de cinq jours de bouffe; Je rencontre un groupe de professeurs qui m’invitèrent à leur bivouac pour une bonne soirée à chanter et à manger.
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- Un hammeau d’altitude
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- L’hoverla, le point culminant de l’Ukraine à 2061 mètres.
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- Certains touristes préfèrent prendre les moyens motorisés afin de s’approcher de la montagne
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- En compagnie d’un Ukrainien rencontré au matin nous arrivons au sommet. J’ai droit à une interview grace à un journaliste ayant entendu parlé de mon projet de marche
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- Je reste marché deux jours avec Volodia, un jeune ukrainien vraiment sympa
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- Couture de mon écusson de l’Ukraine
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- Nous dormons au sommet de l’hoverla
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- Nous atteignons le Pip Ivan (Prince Ivan en français), un ancien observatoire à l’abandon. Il est le bâtiment le plus haut perché du pays
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- Je passe ma dernière soirée avec Volodia
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- Le coucher de soleil est tout bonnement fantastique
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- Adieu Volodia, bon courage pour la suite
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- Et je retrouve ma solitude
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- J’arrive sur la crête délimitant l’Ukraine et la Roumanie. Le poste frontière étant à plus de 70 kilomètres je décide de passer en clandestin en roumanie. Le problème est qu’il y a de nombreuses patrouilles de militaires circulant de partout.
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- Aller c’est parti ! Passera ? Passera pas ? We will see !
Partie 1 : J’apprends, on partage, ils marchent
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L’orientation en nature m’apparait de plus en plus désormais comme une école de valeurs indispensables. Je n’ai jamais eu un sens de l’orientation très développé, il ne le sera jamais comme certains peuvent l’avoir comme « don inné », pourtant je me … Lire la suite
Multumesc Robert, Jsofia, Koppany and Magor
Pour le bon dinner, la découverte de votre vie, la nuit sur un bon lit ainsi que pour le gros ptit déj
Multumesc this romanesh team
Pour m’avoir convié à votre gros banquet. Pour la corne de mouton
Multumesc Adrien
Pour avoir fais 34 heures de bus pour me retrouver, pour m’avoir accompagné dans un apperçu de mon mode de vie l’espace de dix jours innoubliables. Pour l’ami que tu es et restera.
Multumesc Joseph and your family
Pour les indications, le thé, le bon moment et le sac de victuailles
Multumesc Adi, Marion, Nicolas, Ehud and his family, Levi, Ela, Rebeca, Joseph and Sophie
Pour ces trois semaines innoubliables, ces connaissances qui me serviront toute ma vie, pour vos joies et vies partagées. Merci
Pas sauvages et libres étoiles
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La quête de la liberté est une quête vouée à une existence solitaire. L’humain n’est pas fait pour être une créature libre. Il aime par-dessus tout être dirigé, sans jamais oser se l’avouer ou voir souvent s’en rendre compte. Que … Lire la suite
Diakouiou Volodia
Pour m’avoir accompagné pendant deux jours et m’avoir permis de te transmettre quelques fruits de mon expériences de marcheur
Diakouiou Aleksandr and his team
Pour m’avoir invité à votre repas, pour la soirée que je n’oublierai pas
Diakouiou Andrex, Jennie and Zoe
Pour le repas partagé ainsi que le merveilleux moment passé en votre compagnie
Diakouiou Yurii
Pour les trois bières et la bonne rigolade
Diakouiou Iuliia and her friends
Pour les gateaux
Diakouiou Andrew and his family
Pour le gros pique-nique et le bon moment passé
Diakouiou Maria
Pour m’avoir offert une bouteille de lait ainsi que un kilogramme de fromage maison
Diakouiou Peter
Pour m’avoir offert ton déjeuner
Vidéos troisième voyage 2016-2017 (République Tchèque jusqu’en France)
Mes derniers jours en Bosnie sont bien humides
Une journée assez longue, dont les cinq dernières heures sans la moindre goutte d’eau
J’arrive au hameau perché de Lukomir alors qu’un bon grain de pluie arrive
Du calcaire, un chien et de la joie de l’instant
Le passage en Bosnie se fait par un massif encore bien enneigé
Un chien de berger m’ayant accompagné quelques kilomètres, décide de rester à mes côtés durant la nuit
Seul sur un large plateau je trouve une grange vide pour une bonne nuit
Rien de mieux que de descendre les pentes raides le cul à terre
Ne désirant pas forcément suivre les routes de campagnes je pars pour la traversée de plusieurs plateaux dont le premier encore sacrément enneigé.
Deuxième gros orage en moins de trois jours. Celui là a duré près de quatre heures. Les éclairs et tonnerre sont venus en renfort quelques minutes après la vidéo. Une nuit blanche bien marrante mais épuisante.
Après deux mois de pause à Tirana afin d’attendre le début du printemps dans les montagnes du nord je repars bien content de retrouver ce bonheur du nomade marcheur.
Un sacré hiver dans ce pays du sud qui me ralentis pas mal.
Après un mois et demi et marche à travers la Bulgarie je me dirige vers la frontière Grec.
Après quelques jours de marche dans le massif de Rila en Bulgarie, je me pose pour une après-midi et une nuit dans un joli abri près d’un lac gelé.
Je termine ces trois mois de roumanie en traversant le delta du Danube pour me diriger vers la Bulgarie par la ville de Vidin
Je termine ma traversée des carpates par un joli massif. La traversée entière m’aura pris au total cinq mois et quelques 2000kms.
Des paysages glacées dans une solitude magnifique
La marche de la journée se révèle être plus dur que prévue, je trouve refuge donc dans une petite cabane de berger déserte
Je marche en direction des montagnes Retezat, le petit joyau des carpates
La plus grande et haute chaine de montagnes de roumanie : Les Fagaras
Dure dure la grimpette mais le bonheur d’arriver en haut deux heures plus tard est sans pareil !
Après quelques errances bien fatiguantes dans des forêts détrempées de roumanie, je trouve refuge dans une bergerie pour la nuit
Le poste frontière étant trop éloigné de là où je me trouve je décide de passer par les montagnes afin de rejoindre la Roumanie.
Avec un Ukrainien qui marche en ma compagnie depuis deux jours nous atteignons le Pip Ivan, une ancienne station météorologique à l’abandon. C’est ma dernière soirée en Ukraine…
Après une grimpette très éprouvante j’arrive sur la crête. Des chevaux en semi-liberté me semblent être une belle récompense.
Après une grosse journée dans la montagne je plante ma tente sur une hauteur. Un bon orage me tint éveiller une bonne partie de la nuit.
Je me régale sur cette belle crête déserte.
De la Pologne j’arrive au croisement des frontières slovaques, polonaises et Ukrainiennes.
Dans les hauts Tatras, je campe dans une forêt après plusieurs jours dans la montagnes sans en avoir croisé.
Pendant près de cinq heures je traverse une longue chaines de rochers. Avec mon gros sac à dos et mon bâton en bois je galère énormément surtout que la marche tient plus à de l’escalade qu’autre chose.
Tchéquie-Slovaquie-Pologne (Carpates) [Printemps 2016]
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- Programme des dernières semaines avant le nouveau départ : Rassemblement du matos et repérage sur les cartes
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- Le contenu de mon sac à dos
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- La quatrième paire de chaussure de ce voyage…
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- Rangement de ma caravane dans laquel j’ai vécu
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- Mes colocataires de cette années en France
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- Et je retrouve mon bâton de marche !
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- Premier bivouac dans ma ma nouvelle tente
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- De curieux champignons
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- Les montagnes restent assez basses
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- Je retrouve mes gestes de nomades
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- Beaucoup de petites orvet le long des chemins
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- Deux jours de pluie me ruinent le moral
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- Mais après la pluie vient le beau temps
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- De magnifiques amadouviers
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- Je découpe les parties utiles, à savoir l’amadou.
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- L’ail des ours
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- Je me réadapte à la marche à travers de belles petites montagnes
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- Beaucoup de solitude et de nature ces premières semaines
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- La Slovaquie possède un jolie charme
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- Et les montagnes des Hauts Tatras m’apparaissent enfin !
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- Bonne nouvelle : Le parc est fermé pour encore quelques jours; J’aurais donc les montagnes pour moi tout seul !
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- La marche d’approche est sublime
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- Campement dans ce coin paradisiaque
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- Je découvre le lendemain l’étendue de ces montagnes
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- Les chemins sont très bien balisés donc aucun soucis au niveau de se perdre
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- La marche devient par moment de la véritable escalade
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- Je passe six heures vraiment éprouvantes à passer ces parois rocheuses
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- Les paysages pendant mon escalade me paraissent irréels
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- Un magnifique couché de soleil en récompense de ces efforts
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- Camper dans les Tatras est apparement interdit…
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- Je fais une pause à 2200m avant de redescendre dans la vallée
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- L’orage me surprend et il pleut durant toute la redescente. J’arrive exténué
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- L’autoroute à touristes
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- J’arrive à Zakopane, qui est un peu le Chamonix des Alpes
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- De très belles maisons sont construites dans ce grand village
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- Le monde est petit : Agata, une polonaise m’ayant hébergé en couchsurfing à Poznan il y a de cela plus d’un an, se trouve pour le week en à Zakopane. Nous partons camper dans la montagne.
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- Je pars pour la seconde partie du massif des Tatras
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- Je m’éloigne des sentiers faciles afin d’éviter la foule de randonneurs
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- Les 80 mètres les plus longs de toute ma vie avec se passage qui me laisse les jambes toutes tremblantes une fois de l’autre côté
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- Mais la vue est une belle récompense
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- Un photographe attire des corbeaux avec des morceaux de saucisses. Ces derniers ne sont pas du tout farouches et viennent à moins de deux mètres de nous
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- Je rencontre Tomek qui fera en ma compagnie l’ascension du Rysy deux jours plus tard
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- En racontant mon histoire à la propriétaire de l’auberge Tomek arrive à m’obtenir un lit gratuit pour la nuit
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- Je pars tôt le matin afin d’être seul sur les hauteurs
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- Les secouristes en plein exercice
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- Je campe au pied du Rysy après avoir dut renoncer à cause du mauvais temps
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- Je commence l’ascension en compagnie de Tomek. La vue sur les deux lacs en contrebas est époustouflante
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- Dépassé les 2000 mètres la neige est présente
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- L’ascension dure trois heures. Sans crampons et piolet j’ai beaucoup de mal vers la fin
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- Le brouillard arrrive et avec lui un vent puissant qui me pousse en arrière
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- Et nous arrivons enfin au sommet à 2499 mètres, quel bonheur !
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- Nous redescendons par le côté slovaque par un passage plus facile
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- Nous nous reposons dans une auberge construite à 2250 mètres. C’est la plus haute de toute les carpates
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- L’auberge est ravitaillée à dos de porteurs « volontaires ». Tois heures de marche en portant un lourd fardeau donne droit à un thé gratuit une fois arrivé en haut. Un peu radin quand même !
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- Je fais mes adieux à Tomek puis poursuis ma traversée dans le massif
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- Il n’y presque personne sur les sentiers, je me sens tellement bien dans ces espaces et ce silence
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- Chaque jour voit un nombre de dénivelés plutôt élevés
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- Mais cela en vaut chaque fois mille fois la peine à la vue des paysages
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- Un couloir neigeux
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- Il me faut presque trois heures pour redescendre
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- S’orienter est très facile dans ces montagnes
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- Je peux enfin faire du feu et me préparer un bon repas chaud
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- Le chamoix des Tatras
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- Quelques heures après ce moment une formidable tempête s’abat sur moi en pleine nuit. Je vis dans la peur de me faire foudroyer durant près de trois heures
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- Le dernier jour dans les Tatras me fait ressentir beaucoup de nostalgie pour ces majestueuses montagnes que je vais quitter
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- Adieux Tatras, merci pour tout
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- Je manque de marcher sur cette saleté de vipère
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- La Slovaquie possède des maisons de toute beauté
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- Je continu désormais dans de la moyenne montagne
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- Oh la coquine !
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- Après m’être posé dans un village de Pologne pendant trois jours je rejoins un circuit balisé traversant le sud du pays d’ouest en est.
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- Les montagnes ne dépassent rarement les 1000 mètres mais j’en gravis plusieurs par jour
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- Je retrouve par moment de la marche très agréable à travers de petites routes traversant des campagnes assez paumées
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- Les hameaux que je traverse semble s’être figés dans les temps anciens
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- Je rencontre Kasa et Marcin avec qui je passe une bonne soirée de bivouac. Je leur apprend à allumer un feu à l’archet
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- Le plaisir de fin de journée
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- De magnifiques églises de bois
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- Une famille m’invite à camper dans leur jardin; Ils m’apportent un bon repas
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- J’assiste à de nombreux couchers de soleil
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- Le contentement après une douche et une lessive dans une rivière.
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- Le mauvais temps arrive de temps en temps
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- Je trouve un champs de myrtilles qui fait mon bonheur
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- Sur un kilomètre dans une forêt je marche en rencontrant de partout des traces d’ours sur les troncs d’arbres
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- J’arrive dans les montagnes des Bieszczadzki, une sucession de plusieurs crêtes longues chacune d’une dizaine de kilomètres.
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- Je revoit des randonneurs croisés durant ces deux derniers jours
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- Je campe en haut de la montagne. Il n’y a personne, je suis seul dans toute cette beauté.
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- Je pars tôt afin d’avoir la montagne pour moi tout seul
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- Après plus de huit heures de marche je me rend sur une crête plus sauvage. La frontière de l’Ukraine est à moins de deux kilomètres
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- J’arrive le lendemain au croisement des trois frontières. Pologne, Slovaquie, Ukraine, c’est au choix !
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- Malheureusement je suis obligé de faire un large détour par la Slovaquie afin de rejoindre le poste de douane
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- J’arrive tout épuisé à Ubla, le village frontalier à l’Ukraine
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- Et c’est partit pour l’Ukraine sauvage !
Partie 2 : Monter pour redescendre
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Une pluie toute la nuit offre au matin une piètre entrée de journée. Tout est humide et la marche ne s’annonce jamais agréable si cela continue. Mais il n’y a pas trop le choix ; La piste traverse de longs champs … Lire la suite
Děkuji Dominik and your friends
Pour m’avoir offert la cire imperméable pour mes chaussures
Děkuji Kasia and Marcin
Pour les cafés et la bonne soirée passée avec vous
Děkuji Tomek
Pour les repas dans les auberges, pour avoir réussi à m’avoir une chambre gratuitement, pour avoir persévéré et avoir réalisé l’ascension du Rysy en ma compagnie
Partie 1 : Il était une fois dans l’est
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Mon père et mes deux sœurs disparaissent du hall de la gare. Un coup sourd dans la poitrine me fait réaliser que le coup de départ est lancé. Un départ ? Le troisième et le dernier de ce long voyage à … Lire la suite
Děkuji Lida and Vaclav
Pour m’avoir offert une bière, un café, des sandwichs ainsi qu’un repas à emporter.
République tchèque [Printemps 2015]
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- L’arrivée à Jesenik
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- Je trouve de quoi me loger chez une grand mère adorable
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- Bien qu’elle ne parle pas un mot d’anglais, elle me fait rencontrer plusieurs de ces connaissances
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- Je part en repérage afin de trouver un bon coin en vue de mon ermitage
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- Mais la neige est vraiment partout et je passe une journée vraiment épuisante à arpenter la montagne
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- De retour après une autre journée de repérage
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- Deuxième étape : Achat du matériel nécessaire à la vie en forêt
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- Troisième étape : Achat de 40 jours de nourriture
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- Tout est prêt. Au total, pratiquement 80 kilos de matériel et bouffe.
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- Pawel et son père me dépose
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- Premier boulot : Nivelage du terrain
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- La neige arrive dés le lendemain et ne s’arrête presque plus de la semaine
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- La structure s’élève progressivement
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- -5 degrés durant les jours n’est pas facile pour construire une cabane
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- Une bâche plastique en guise de toit
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- Et il faut aller chercher des branches de sapins maintenant
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- Rammener des perches de bois est assez fatiguant car elles sont situées assez loin et la neige rend difficile de marcher dans la forêt
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- Je construis une cheminée en pierres qui deviendra ma meilleure amie au cours de cette aventure
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- Après une semaine passée sous la tente je déménage tout une fois ma cabane terminée
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- Ma nouvelle demeure
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- Il faut maintenant fabriquer le mobilier; En premier lieu le lit
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- De façon bien sûr à se que je m’endorme le regard fixé sur l’âtre de la cheminée
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- La coupe de bois de chauffage constitue l’activité principale de l’ermite
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- Et ça coupe et ça scie !
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- De douces soirées autour du feu
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- Fabrication d’un établi permettant de coincer mes pièces de bois afin de les sculter
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- Le thé prend une place très importante
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- L’intérieur gagne en beauté de jour en jour
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- Réparation de ma petite scie à l’aide de résine de pins
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- Construction d’une petite table
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- La neige fond et les beaux jours arrivent
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- Pose de pièges à gibier
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- Le principe est le suivant : Un collet relié à une branche en tension dont un mécanisme très sensible permet de libérer celle-ci afin que le nœud coulant emprisonne la pauvre bête
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- Un meuble-étagère me permettant de tout bien ordonner mes affaires
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- Et voilà le travail
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- Chausson à l’oignons-ail pret à être enfourné
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- Une pierre plate sur le feu et le tour est joué
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- Ca croustille, c’est goutus. Mmmmhh
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- La « vallée des éboulis »
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- Je recharge mes différents appareils électroniques par ces panneaux solaires
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- Une petite rivière se trouve à côté et me permet de me laver
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- Six piquets enfoncés dans un gros tronc d’arbre couché me servent de support de coupe
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- Et je me remet à la flute irlandaise
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- Je renforce ma cabane au fil des jours
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- Mon dernier ouvrage : Un fauteuil très confortable
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- « L’ermite ne cherche pas à décrocher la lune mais seulement à l’observer »
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- Les soirées deviennent les plus beaux moments de la journée.
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- Plan des alentours
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- Vue de dessus de ma cabane
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- Vue de côté de ma cabane
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- « C’est cela le bonheur de disposer du temps : Celui de pouvoir lire un livre dans la journée et de s’interroger sur lequel va suivre »
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- Cuisson quotidienne de mes galettes de farine
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- Et alors que j’étais sortis, j’aperçois une grosse fumée blanche… Ma cabane était en feu, sans doute à cause de quelques cendres ayant réussi à atteindre les branches de sapin
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- Ne pouvoir rien faire d’autre que de se lamenter et prendre des photos
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- J’ai heureusement pu au prix de quelques brulures sauver la presque totalité de mon matériel.
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- Et cette expérience d’ermite se finit donc. 27 jours en tout alors que j’en avais prévus une quarantaine. Mais encore une fois l’acceptation est un maître mot.
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- Je retourne ensuite chez la grand-mère qui m’hébergeait.
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- Je reste une quinzaine de jours afin d’écrire mon récit puis pour guérir mon entorse de mon genoux
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- Je rencontre de belles personnes
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- Je reprend ensuite la route tout en ne sachant pas si je me décide à rentrer faire une pause en France d’un an ou pas…
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- De joyeux bivouacs près de rivières
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- Quelques jours de reflexion par rapport à ce retour
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- Mais je décide finalement de rentrer à Lyon. Je repartirai donc en mai 2016 à l’endroit stoppé.
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- A dans un an
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- Je me rends à Prague en autostop
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- Et retrouvailles avec Caroline (Pieds libres) pour une semaine passée avec elle
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- Hébergé par Veronika et son compagnon, nous donnons quelques petites conférences aux différentes classes de français
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- Quelques cours d’harmonica à cette grande voyageuse
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- Rencontre de Lena, une hongroise ayant comme projet de rallier depuis son pays Istanbul, cela seule et à pied.
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- Ce gentil guide qui connaissait Caroline par internet nous fait visiter gratuitement la ville
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- Veronika et Ondrej qui nous ont accueillis durant la semaine
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- De bons moments passés en compagnie de Caroline
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- Et de retour à Lyon… Le chapeau et les chaussures seront ressortis dés avril 2016.
