Le début de la Kungsleden, un chemin de randonnée de suède de près de 500 kilomètres passant à travers la Laponie
Ayant trouvé pas mal de viandes dans les poubelles des supermarchés juste avant, nous mangeons presque que ça les premiers jours !
Beaucoup de cabines de secours de la sorte sont présentes et nous permettent de dormir sans avoir à planter les tentes
Les moustiques sont une vraie plaie, en zoomant bien sur la photo vous pouvez les apercevoir autour de François
Toujours à cause des moustiques, nous marchons habillé en gore-tex et étant coiffé d’un filet de tête
Un voyageur allemand du nom de Thomas. Nous marcherons en sa compagnie quelques jours
C’est toujours génial de découvrir un nouveau marcheur
Première traversée en barque
Afin d’éviter une navette pour traverser le lac, étant payante de surcoit, nous décidons de le contourner par un détour de plus de cinquante kilomètres
De belles découvertes par moment
Ayant trouvé une barque abandonnée, nous essayons en vain de traverser le lac avec. Le vent est décidément vraiment trop fort
Pas de sentier
Une belle rencontre d’une famille vivant reculé dans ce coin depuis de nombreuses années
Les paysages sont grandioses
Les rennes font leurs apparitions
Ils sont absolument partout
Les baies arctiques ou « Lakka », des sortes de framboises jaunes au gout très particulier et coûtant une véritable fortune en magasins. Poussant dans les marécages, nous en trouvons régulièrement et faisons de véritables festins à chaque fois !
L’art de trouver un coin parfait pour le bivouac
De la bonne purée au menu se soir, il faudra attendre pour un dessert par contre !
Bloqué par ce lac, nous sommes contraint d’attendre jusqu’au lendemain afin qu’un bateau à moteur vienne nous chercher pour nous mener au village d’à côté. Une véritable tempête de moustiques fait rage toute la nuit
Le bateau arrive le lendemain
Rencontre de plusieurs randonneurs dont Robert, un Allemand voyageur avec qui nous marcherons pendant quelques semaines
Robert se déplace en Europe avec ce « vélo »; Il s’arrête de temps en temps et part marcher quelques temps pour reprendre ensuite son engin afin de bouger dans un autre pays
Thomas nous rejoint pour deux jours
Un sacré équipe
Les bivouacs prennent une toute autre ambiance désormais. Chacun partage ses connaissances et son histoire avec les autres
Les pauses sont vraiment dures avec ses satanés moustiques
Le système des barques libres de Suède : Trois bateaux sont présents et le but est qu’il faut toujours qu’il en reste au moins un sur chacune des deux rives. Deux scénarios sont possibles : le premier c’est que l’on trouve deux barques en arrivant, dans ce cas là rien à faire il suffit alors de traverser avec une des deux. Mais pour les moins chanceux arrive le moment où l’on tombe que sur une barque ; Dans ce cas là nous sommes obligés de faire un premier aller jusqu’à l’autre rive, prendre en remorque une deuxième barque sur la notre puis retourner à la première rive afin d’y déposer la deuxième barque. Et refaire l’aller ensuite ! Trois traversées donc !
Bart, un voyageur néerlandais rencontré près du parc de Sarek
Moi et François terminons de ramener les barques (deux aller-retour de six kilomètres…) vers une heure du matin. Heureusement que le soleil ne se couche pas en été
Le parc national de Sarek, surement un des plus beaux endroits qu’il m’a été permit de voir de toute ma vie…
Aucun mot, aucune description, aucune photo pour refléter cette beauté naturelle
Les troupes de rennes se rencontres très souvent
Le campement du soir, chacun sa tente, chacun son feu. Le temps nous appartient
De belles rencontres sur le chemin
Une nouvelle traversée
Robert connait la nature mieux que personne. Il nous mène dans des coins hors des sentiers battus.
Les soirées sont des moments de bonheur dont l’ont savoure chaque seconde
Nous apprenons à reconnaître les champignons qui agrémentent nos pâtes et riz
La tambouille, de grands moments
Il fallait juste y penser
Nous décidons de gravir le Kebnekaise, la plus haute montagne de Suède
C’est partit
Cinq heures de rudes efforts sont nécessaire afin d’atteindre le sommet
La neige est présente
Et nous arrivons au sommet ! Une plateforme de neige très étroite dont le moindre faux pas nous entraînera dans une chute sans fin
La vue est dégagée, les montagnes voisines nous apparaissent dans toute leurs splendeurs
Nous campons sur un pierrier, en face du Kebnekaise
Nous redescendons par un passage en free style
De retour dans la vallée
Des boites d’haricots à la tomate, un vrai régal après tous ces jours de régime
Nous somme obligés de traverser de grands passages de rivières avec un fort courant
Je trouve une solution assez simple afin d’éviter de se mouiller les pieds : Les serrer dans de nombreux sacs plastiques
Et nous arrivons à la fin de la Kungsleden dans le village de Abisko
Nous étudions de nouvelles cartes pour la suite du parcours en Laponie. Et oui il reste près de mille kilomètres avant d’atteindre le cap nord
Mon tee short n’a pas trop aimé ces huit derniers mois de marche
Nous partons avec une bonne dizaine de jours de nourriture. Les premiers jours vont être dures !
Rencontre de Patrick, un français très sympas qui nous donne de bons conseils
Nous sommes de nouveau seul et bien
L’immensité
Sondre est un norvégien pas comme les autres : Il a vingt ans et à décidé de rejoindre le cap nord depuis le point le plus au sud de son pays. Cela fais près de sept mois qu’il marche seul dans les montagnes. Nous atteindrons notre but commun ensemble après un mois de marche en sa compagnie
Son sac est vraiment impressionnant
Il nous apprend de nombreuses choses sur la nature qu’il semble si bien connaitre et aimer
Quel délice…
Ce personnage nous marquera à tous les deux. Sa personnalité est des plus uniques…
Un endroit assez intéressant en ce petit îlot : Le point de jonction des frontières Finlandaises, Norvègiennes et Suédoises
Sondre nous apprend à attraper les poissons à mains nues. Pas si facile !
Les aliments prennent un tout autre goût en montagnes…
L’été se termine, Nous avons environ trois heures de nuit par jour désormais
Nous suivons une des plus célèbres rivière à saumons du coin
Découverte d’une petite cabane de rondins qui nous accueillera pour la nuit
Un cabane de hobbits !
Framboises sauvages
Les montagnes se finissent. Nous entrons dans le Finmark, la région de Norvège du nord la plus déserte et plate
Il n’y personne sur les routes
« Straight on »
Kautokeino, le village culturel des Samis
Une bonne récup dans un supermarché
Un mariage sami
Nous savourons nos derniers 300 kilomètres
Le cap nord est annoncé, c’est la dernière ligne droite…
Crêpes party !
La route du cap nord. Une petite semaine de marche nous attends pour l’atteindre, que nous devrons refaire en sens inverse par la suite
Avec des apparitions très surprenantes parfois
L’ambiance est aux grands espaces
Un renne mort que l’on retrouvera mangé entièrement lors du retour.
Un tunnel de presque sept kilomètres passant sous la mer du nord
Un très mauvais moment pour moi qui peinait à respirer à l’intérieur
Les paysages semblent tirés d’un conte de fée
Et nous y sommes enfin !! 5461 kilomètres depuis mon petit village de Francheville…
Une lettre de l’un de nos amis qui nous avait fait promettre de ne pas l’ouvrir avant d’être arrivée.
Sondre part quelques heures après rejoindre son chez lui en auto-stop. Nous ne t’oublierons jamais mon ami
Nous campons à côté l’infrastructure pour touristes. Les vents sont très violents et couche nos tentes à terre
François part pour la Finlande le jour d’après. Je me retrouve seul pour la première fois depuis dix mois…
Je rencontre un suisse parlant français faisant un tour d’Europe en van.
Et je réalise que mon tour de l’Europe à pied ne fait en fait que commencer…
Je découvre le mode de vie solitaire
Je décide d’atteindre la mer Baltique avant de revenir en France pour faire une pause de quelques mois. Environ 950 kilomètres de marche m’attendent. J’ai l’intention de les faire en moins d’un mois.
Rencontre d’un voyageur français voyageant sans argent
Mais lui se déplace en auto-stop !
Un gros brochet
Les nuits sont de plus en plus froide et moins duvet de plus en plus crade
J’entre en Finlande
Un voyageur en vélo se rendant au cap nord
Le lac d’Inari
L’intérieur de ma tente
Une piste de près de deux cent kilomètres sans s’arrêter. Cinq jours de marche sans croiser personne…
Le froid devient vraiment intense, les pauses sont très dures
Après être arrivé à Tornio, près de la mer baltique, je rentre en France… Me voilà à Paris, attendant mon train qui me ramènera à Lyon. Je repart dans sept mois a l’endroit même où je me suis arrêté.