Quelques jours à marcher le long de belles routes de campagne
La Slovénie est très connue pour sa production de miel. Les ruches se trouvent de partout, meme dans des bus
La chaleur est désormais bien moins importante qu’en Croatie
La grange à foin du pays. Très fonctionelle
Le paysage est au larges forets et collines
J’arrive à Ljubljana où je vais y rester finalement près de trois semaines
Je rencontre Miha par le site couchsurfing, qui devient par la suite un véritable ami.
La ville de Ljubljana est vraiment belle, pas trop étendue et pleine d’une architecture interessante.
Miha me présente ces amis au fur et à mesure des jours qui passent
Nous nous rendons à un festival pour trois jours
Cuisine au feu
Il n’y a pas de limite pour les recettes
Miha, étant professeur de slackline, m’apprend ce formidable sport.
Je passe plusieurs jours avec Labrini, une grec vivant depuis huit ans en Slovénie
Et puis ma soeur Céline arrive enfin de France ! pleine d’énergie pour les dix jours de marche que l’on prévoit de faire ensemble
Je lui apprends les rudiments de la slackline
Un peu plus dur à deux !
La dernière soirée chez Miha
Nous passons les derniers moments à Ljubljana avant de commencer la marche
Nous prenons la direction de Bled, un village au pied des montagnes du Triglav
Les soirs sont le temps de bons repas auprès du feu
Une vrai pro du chappatis !
Les portions de routes asphaltées en pleine canicule ne sont pas faciles au début
Et ça marche, meme avec de belles ampoules !
Nous campons à coté de cette rivière, où un banc de glaise au milieu des eaux fait notre bonheur
On arrive enfin à Bled, horriblement touristique mais restant agréable à visiter
Deux voyageurs suisses qui nous offrent de bons pansements pour les ampoules de Céline
Le parc national du Triglav !
Ecriture de la journée de marche
Nous prenons enfin les chemins pour les montagnes
La pluie faisant des siennes, nous plantons la tente sous une vieille grange découverte dans les bois
Et comble de luxure : Des bonbons + l’épisode 2 de la saison 7 de game of throne ! Grands enfants ou petits adultes ?
Et nous commençont la longue et très longue montée
Les paysages calcaires se dessinent au fur et à mesure des dénivellés grimpés
Quelques chamoix le long des pentes rocheuses
Les orages tournent autour de nous de façon bien menaçante
Nous atteignons le refuge, après 1300 mètres de dénivellé positif ! Bravo soeurette !
Elle ne tarde pas à sombrer dans le sommeil après le repas
Nous poursuivons notre marche à travers le massif
Il n’y a aucune source d’eau et les odieux refuges vendent la bouteille à 4, 5 euros !
De bien suprenantes découvertes par moment
La journée est longue en montées et descentes sur des sol de pierriers glissants qui épuisent rapidement.
De belles apparitions
On rencontre peter, un tchèque marchant depuis un mois seul. Nous campons ensemble près d’un lac
Nous redescendons tranquilement.
Un peu d’harmonica lors des pauses
La deuxième partie du massif est bien plus facile et épargnée des autres randonneurs
La dernière nuit dans les montagnes du Triglav
De curieux batiments en pierres, peut etre un ancien monastère
Et c’est la longue redescente jusqu’à la vallée
Un bon goulash en guise de récompense !
Nous marchons une journée dans la vallée afin de rejoindre le village de Bovec.
Après s’etre fait déloger à onze heure du soir par un imbécile de ranger, nous dormons à la belle étoile deux kilomètres plus loin, cette fois bien cachés…
C’est l’heure de la séparation !
Céline part en stop jusqu’à Udine en Italie, afin de prendre son car pour la France
Et j’arrive le lendemain à la frontière ! La France n’est plus très loin désormais… Moins de mille kilomètres
Le premier jour en Croatie se passe dans ce genre d’immenses plaines faites de piste de sable et d’arbustes secs
Je retrouve avec délice le plaisir des bivouacs près des rivières
Une rencontre avec quelques croates qui m’offrent une bonne bière du pays
Stipe me fait cadeau d’un beau tee short synthétique
La rivière Cetina
Une rencontre avec cette merveilleuse famille
Je profite d’avoir tout ces lacs et rivières pour me baigner 2-3 fois par jour
Les bergers sont toujours de curieux et beaux personnages
Une portion sur des routes belles et tranquilles me fait un grand bien
A force de compter les moutons pour s’endormir ceux -ci finissent par venir vous réveiller au matin
Plusieurs heures d’efforts m’emmènent sur la montagne culminante de Croatie : Le Dinara (1831m)
Il n’y a personne de tout le massif
La recette d’un beau campement ne demande pas beaucoup par moment
Je poursuis encore quelques jours dans des monts de forêts. C’est la canicule et les points d’eau ne sont pas nombreux
Invitation pour un goulash de foies de moutons délicieux
Je rejoins la ville de Split pour une dizaine de jours de pause, cela afin d’attendre Damien, un ami de France venant marcher avec moi deux semaines
La rencontre de Mara, une américaine avec qui je passe la semaine entière en sa compagnie, bouleversera beaucoup de choses dans ma ptite tête.
Et Damien arrive enfin !
Nous restons deux jours dans la ville avant de partir pour les montagnes
Ma sixième paire de chaussures de ce voyage prennent leur retraite bien mérité. Comptage kilomètriques pour celle-ci : 3100 kilomètres.
Nous rejoignons le massif des Velebit
Une belle amitié c’est souvent à l’image de deux casseroles chauffant lentement dans un beau feu de bivouac…
Il fait chaud, l’eau est rare et il faut constament monter et descendre
Petit déjeuner céleste
Les premiers jours se passent dans des montagnes dégagées
Ortie, oignons, ail, fromage et chaussons chapatis
Une nuit dans un refuge nous fait rencontrer Mauricio, un passionné d’oiseaux et animaux
Dormir sous la tente est quand même bien mieux que dans les refuges : Moins chaud, moins de ronfleurs et plus de tranquilité
Chaussons chapatis cuits sous braises
La chaine des Velebit suis le bord de la mer adriatique que nous appercevons souvent, à 5-6 kilomètres à vol d’oiseaux
Un joli nuage
Un vent à décrocher les cornes d’un boeuf nous accueille au sommet de ce mont
Un feu de camps, un carnet et un crayon sont de beaux ingrédients
Une journée très éprouvante à travers des forêts en dénivellés constants
Mais la récompense, un restaurant que l’on trouve au croisement avec une route, vaut bien tous ces efforts !
Une grosse sieste après ce festin
Scotcher une tablette au baton central de ma tente en fait le meilleur des home cinéma !
Un interressant cas d’amadouviers ayant poussé avant et après la tombée de l’arbre
Un camembert ayant déja passé dix jours dans le sac à dos au chaud
Par moment de longues et agréables crètes
Le seul inconvénient de dormir à la belle étoile : les moustiques
Le dernier jour de marche dans les Velebit nord
Nous dormons sous les étoiles pour cette dernière nuit
Et Damien quitte les sentiers afin de rejoindre la France par bus le lendemain
Je retrouve ma solitude en nature
Une belle soirée en compagnie d’un DJ-hippie au soir
Le temps d’un café, d’un raki et d’un moment d’échange
Les forêts sont complétement désertes. Je les traverse à moitié hors sentier, priant à chaque fin de journée afin de trouver un puit ou une habitation au soir pour remplir mes gourdes
Plus beaucoup de nourriture vers le dernier jour
Mais heureusement les fraises des bois envahissent chaque recoin d’herbe
J’arrive au village de Mrkopalj bien heureux de pouvoir me ravitailler après ces douze jours dans les Velebit
Je reste une journée à me reposer
Le orages ne font ensuite que venir et partir, cela pendant les trois jours suivant. Se laver dans les rivières se fait alors sous le déluge. C’est une expérience à vivre !
Je rencontre Josip, un croate vivant dans sa maison au milieu du parc national de Risnjak. Chasseur, pêcheur, cueilleur de plantes sauvages, nous restons à discuter la fin de l’après midi avant que je le laisse à son paradis dans lequel il vit
Le dernier jours en Croatie
Les barbelés installés sur l’ensemble de la frontière l’année dernière en vue de contrôler les migrants se dirigeant vers l’Allemagne
J’arrive enfin au Monténégro après ce difficile passage par les montagnes albanaises
Mais à peine retourné dans la vallée pleine de printemps que je remonte de nouveau en hauteur
Je rencontre un groupe de scientifiques étudiant la truite (même en barbecue) et qui m’invite pour un sacré repas
Je pars quelques jours dans un plateau enneigé
C’est de la neige de fonte pas agréable du tout pour marcher
Un chalet désert dont je trouve la clef sur une des poutres m’offre une bonne nuit au chaud
Les paysages sont d’une belle puissance
Je retrouve les campagnes pendant deux petits jours
Et sous la pluie
Ce n’est pas les abris qui manquent
L’immensité comme aire de jeux
Je n’utilise que très rarement ma tente désormais
J’arrive aux abords de quelques hameaux perdus
Une famille m’invite le temps d’un découpage de veau
J’arrive au village de montagne de Žabljak où je reste six jours à me reposer dans une auberge
C’est toujours sympa de rencontrer deux français !
Un cadeau qui fait chaud au coeur (et qui rempli l’estomac de surcoit)
Une route fermée me fait contourner le massif des Durmitors étant trop enneigé pour en risquer le passage à pied
Une grosse niche en guise d’abri pour la nuit
La rivière Piva
Vingt kilomètres sur une route suivant les eaux et traversant de très (trop) nombreux tunnels
La fabrique artisanale de raki peut se faire facilement avec un peu d’ingéniosité
Je m’embarque pour le passage en Bosnie par un massif encore bien couvert par la neige
Je passe de longues heures éprouvantes
Sortant d’une longue descente à travers neige et pierriers la brume se lève soudainement et laisse apparaître le lac Trnovačko devant mes yeux
Bienvenue en Bosnie !
Epuisé après cette longue et intense journée je trouve refuge dans un de ces chalets dont j’arrive à crocheter un cadenas
Etant passé sur un autre massif je traverse des forêts entières où l’ail des ours recouvre absolument chaque parcelle de sol
J’observe de loin mon trajet de mes deux derniers jours
Les crocus sont partout en hauteur
Pas le moindre randonneur, j’ai la montagne pour moi tout seul
Dix minutes après cette photo je débouche devant une mère ours en compagnie de ces quatre oursons. Après dix secondes interminables d’observation par ce plantigrade celui-ci daigne enfin à prendre la fuite
Je les suis de loin et découvre leur caverne où j’ai le temps d’appercevoir les oursons grimpant la neige pour se mettre à l’abri à l’intérieur
Après une rencontre d’un gigantesque sanglier deux kilomètres plus loin je finis par trouver un petit refuge fermé mais dont j’entre par effraction. Pas question de dormir dans ce coin là dans ma tente !
Je traverse les massifs karstiques de ce parc national
L’environnement possède une atmosphère vraiment spéciale
J’arrive enfin à mon premier village bosniaque
La méthode bosnienne de recouvrement de certaines maisons : Des bidons d’acier de 200 litres écrasés et fixés sur les parois et toits. Un style très particulier !
Un joli chiot m’accompagne durant cinq kilomètres puis son copain plus endurant prend le relais et marche avec moi de nombreuses heures.
Le « Poskok », la vipère cornue (ou ammodyte) se rencontre très souvent dans les balkans. Très confiante en elle, elle a la particularité de ne pas s’enfuir et reste à attendre immobile. Un bosniaque m’apprend que si jamais elle pique j’ai moins de trois heures pour trouver un hopital sinon couic !
Un autre danger sont les mines anti-personnel de la dernière guerre dont il en reste encore un faible pourcentage dispersé dans le pays
Les traces de la guerre sont nombreuses…
Je passe la nuit dans cette grange juste avant le village de Lukomir, un hameau perché à 1500 mètres et considéré comme le plus isolé de Bosnie
Lukomir
Une journée éprouvante, pratiquement sans eau et avec de nombreux dénivellés
La Neretva
You shall not pass !
J’entre dans le massif de Prenj, le plus somptueux du pays
Les vipères sont nombreuses
Le soleil se couche et le paysage prends de belles teintes de couleurs
Marche sur les lapiez
Un refuge à une journée de marche du prochain village
Cinq bosniaques arrivent en fin de journée et me font passer une soirée innoubliable
Le pont détruit de Jablanica, reconstitué pour le très célèbre film « La bataille de la Neretva »
Les sources d’eau ne sont pas faciles à trouver, je suis heureux lorsque je rencontre des lacs
Le printemps s’est définitivement installé !
Mon dernier plateau bosnien
Le lac de Busko, marquant pour moi le passage en Croatie
Le patron d’un restaurant m’invite pour un repas gargantuesque
Il y a plus de 700 000 bunkers dispersés dans tout le pays. Cela dut à une paranoïa assez prononcée de l’ancien dictateur Enver Hoxha
De nombreux bergers et leurs moutons dans la vallée
Dans les rivières, les bords de routes, les champs, les arbres, les villages, les détritus sont un peu de partout
Je reste une semaine à Gjirokastër, une ancienne cité ottomane magnifique
Et François, mon ancien compagnon de marche de ma première année de voyage, arrive de France afin de marcher deux semaines en ma compagnie
Nous terminons de visiter la ville, notamment l’imposante citadelle
Je dis au revoir au professeur de français rencontré ces derniers jours
Nous partons de Gjirokastër sous l’orage
Nous marchons dans une vraie biosphère de sacs plastiques
On trouve refuge dans un garage construit au milieu d’un champs
Les bergers sont bien sympas
Une de leurs cabanes dans lesquels nous surprenons un hommes et sa femme se réveillant tout juste
Eddy et son cousin nous offre un lunch et nous discutons en leur compagnie durant la pause
Une grotte nous abrite ce soir
La plupart des plaques d’égout sur la route ont été volé afin d’en revendre l’acier
Presque à chaque maison est suspendu ce genre de poupées, allant de la plus mignonne à la plus immonde. Cette tradition assez glauque est fait pour détourner, par la curiosité que la poupée inspire, le regard du mauvais oeil, ce qui préserve ainsi la maison
Notre premier bivouac sous tente
Nous retrouvons le bonheur de la marche à deux
Nous nous éloignons des routes
Nous croisons régulièrement des hameaux figés dans le temps
Nous atteignons la ville de Berat
Le byrek, moins de trente centimes d’euro, délicieux, cela constitue une bonne part de l’alimentation d’un albanais
Pas de supermarchés, principalement des épiceries et des vendeurs de rue
Chaque maison possède une réserve d’eau sur le toit afin de se prémunir des fréquentes coupures d’eau survenant aléatoirement dans le pays
Les paysages sont sauvages et d’une grande beauté
Sentiers, chemins, pistes, routes…
C’est toujours surprenant de tomber sur ce genre de hameau perdu
L’âne est le meilleur ami de l’albanais
Le parc automobile de l’Albanie est constitué de près de 80% de Mercedes. Cela pour leur robustesse et leur facilité à réparer
Nous allumons de grands feux presque chaque jour
Le feu du matin est toujours un grand moment
Le beau temps ne nous lâche pas de la semaine
Nous cuisons chappatis et pizzas maison sur les braises rougeoyantes
Les décharges improvisées…
Encore ces poupées repousse malheur
Des mosquées et leur minaret apparaissent souvent dans le paysage. Le pays est en grande partie musulman mais la religion n’étant pas du tout identitaire, la mixité avec l’orthodoxie et le catholicisme se fait dans une belle entente,
Chaussons chappatis oignons-poivrons-fromage-saucisse. Un vrai délice !
Un militaire un peu péteux nous raccompagne sur le bon chemin
La ville d’Elbasan
Nous profitons des derniers jours avant l’arrivée à Tirana
De belles apparitions par moment
De magnifiques et imposants oliviers
La dernière soirée avant la ville
Et Tirana apparait au loin…
Nous restons deux jours en couchsurfing chez Joe et ces deux amis américain
Puis François s’en retourne pour sa Finlande.
Ma coloc pour ces deux mois à Tirana (le dernier étage)
La vue sur le repère des dealers du quartier
Et ma chambre au dessous des toits
Mes colocataires : Juljan, son cousin Mardit et sa copine Ledia.
Juljan me fait passer en direct à la télévision nationale « Top chanel ». Décidément trop de stress !
Je rencontre des expatriés américains étant la plupart professeurs d’anglais.
Nous acceuillons des couchsurfeurs à la colocation. Cela fait bizarre d’être en qualité « d’hôtes acceuillant »
La ville de Tirana et ces immeubles sinistres
Cet engin se trouve plus facilement que les scooters
Beaucoup de chiens errants mais pas forcéments agressifs, plutôt même peureux et étrangement civilisés !
La mosquée Et’hem Bey
Enormément de personnes faisant le tri des bennes à la recherche de matériaux recyclables à revendre
La pyramide de Tirana, anciennement un musée à la mémoire du dictateur Enver Hoxha et laissée à l’abandon depuis
Les albanaises ne sont en rien ces beautés de l’est. Les ravages de la « junk food » pas cher.
La statue de la place Skanderbeg, le héros national de l’Albanie.
L’église orthodoxe de la résurrection du christ
Les gentils toutous pleins de puces !
Les regroupements de personnes agées presque à chaque coin de rue
Je passe à la radio encore une fois grace à Juljan
Mon colocataire Mardit m’invite à passer plusieurs jours dans sa maison familiale près de la mer ionnienne, au sud ouest du pays.
On tue le mouton le soir même !
Ce dernier fourré directement dans le four !
C’est le temps des plantations de légumes
Les deux cent moutons de la familles sont une occasion pour moi d’en apprendre un peu plus sur le métier de berger
Citronniers et orangers se trouvent par dizaines dans la propriété de la famille
Mardit et sa soeur me montrent les montagnes auquels les moutons et brebis se rendent quotidiennement
Nous visitons le site archéologique de Butrint.
Pleins de jolies tortues dans les environs.
En avant les biquettes c’est l’heure de la traite ! et d’un bon lait de brebis pour nous !
Nous tuons un deuxième mouton. Après l’avoir égorgé j’apprend par le père de Mardit à le dépeçer. Pas facile tout ça !
Au final il n’y a pas forcément beaucoup de viande. Tout au plus huit kilos !
La famille de Mardit
De retour à Tirana j’emploi mes dernières semaines à planifier mon itinéraire à travers les Balkans puis à écrire mon premier livre.
Un cordonnier me renforce mes chaussures comme il le peut. Elles tiendront bien encore mille kilomètres
C’est l’heure du départ après ces deux mois de pause. Bien que triste de quitter cette ville et mes amis, je suis heureux à l’idée de retrouver mon mode de vie de marcheur-nomade.
Les premiers kilomètres se font sous une grosse chaleur et des pistes poussiéreuses.
aaaaahh les maisons albanaises !
Un champs, un âne, une grand-mère courbée, deux vâches et une botte de foin. Beaucoup d’Albanie dans cette photo.
Je me dirige vers les campagnes isolées et les montagnes désertes.
Je rencontres des petits bijoux de magnifiques maisons
Le campement du premier soir m’apporte une grande joie de retrouvailles avec la nature
Mon gps me permet désormais de vagabonder un peu partout sans être dépendant des cartes topographiques et des sentiers
Ce n’est pas l’eau et les baignades qui manquent
L’aigle bicéphale, symbole de l’Albanie ainsi que d’autres pays le portant aussi sur leur drapeau national.
Une station de lavage du village de Burrel.
Je trouve une tortue dans les buissons. Voulant la porter celle-ci me chie littéralement dessus ! Un truc blanc bien gluant et puant
Les bunkers se rencontrent dans des endroits les plus innatendu !
Toujours cette petite mosquée pointant sa flèche des villages
Un berger et son énorme chien me guident quelques kilomètres dans les montagnes
Je marche deux jours sans croiser la moindre personne.
Les crocus annonciateurs de printemps percent à travers les herbes
La neige reste présente après 1600 mètres
Je galère pendant des kilomètres dans ces chemins encore enneigés
Je retrouve avec plaisir les campagnes plus basses
Un immense plateau calcaire ennivrant d’immensité
Au beau milieu je rencontre ces habitations où une famille y vit. Les deux fils de quinze ans m’accompagnent durant deux heures sur ma route
Il semble bien connaître les environs
Le lézard vert, une magnifique créature que je n’avais encore jamais rencontré.
Le mâle se différencie par sa couleur verte et sa tache bleue sur le cou. Les femelles elles sont plus petites et de couleur grise.
Je quitte le plateau s’apparentant de loin aux contreforts géants du Vercor en France
Frrok et sa famille m’invite à manger et dormir dans leur maison
Bureks maison au feu de bois, fromages frais et olives ne sont que l’apéritif du festin qu’ils m’offrent
Le mauvais temps me fait passer des moments difficiles.
Ce genre de bâtiments en ruine se rencontrant au hasard d’une colline ou d’une montagne
Orties-lentilles corail- cube or- oignons et bouts de saucisses. Un vrai régal !
Au réveil d’un sacré orage ayant duré la nuit entière
Je passe une journée sous la pluie et le froid pour enfin trouver refuge dans cette maison abandonnée.
Une nuit au sec en compagnie d’une sourie visitant ma couche à chaque fois que mes yeux se ferment. Une moitié de nuit blanche et plusieurs biscuits sacrifiés afin d’avoir la paix pour quelques heures !
J’arrive dans la région de Valbona au nord, repère des montagnes les plus hautes et sauvages du pays.
Une famille d’albanais m’invitent à passer la nuit chez eux. Un bébé mouton vient juste de naître.
La vallée de Valbona
Après trois jours de pause dans le hameau, je pars à l’assaut des montagnes enneigées afin de passer la frontière du Monténégro.
La neige est de plus en plus profonde au fur et à mesure que je grimpe en altitude.
Mais le paysage reste magnifique
Moi qui avait cru en avoir fini avec la neige !
Je reste troublé par la sérénité qui se dégage de ces lieux
De nombreuses avalanches passant à côté de moi à plusieurs reprises. J’arrive en Monténegro en fin de journée, épuisé comme jamais mais aussi incroyablement heureux de ce nouvel chapitre des Balkans s’ouvrant devant moi. Merci Albanie et à bientôt !
Beaucoup de militaires patrouillent sur la frontière de la Roumanie; j’arrive à me faufiler discrètement puis descend la montagne le plus vite possible jusqu’à arriver à ce petit ruisseau qui me dissimulera pendant une heure
La région des Maramures au nord de la Roumanie. Je suis une piste jusqu’à arriver jusqu’au premier village
Une bande de joyeux enfants se font un plaisir de m’indiquer des petits chemins de traverse
La région à vraiment un caractère sauvage. Ici les gens vivent sans problème en haut des montagnes en presque total autosuffisance.
Je rejoint mon volontariat dans un petit hammeau, à une trentaine de kilomètres de Baia Mare
Bienvenue à Baza Ulmu, une école de permaculture en construction.
Le cellier, servant d’entrepot pour la nourriture. La masse thermique de l’ensemble permet d’avoir une température constante de 16-17 degrés
La cuisine ! Nous faisons les repas au feu, à l’aide de deux rockets stoves
Le jardin est fait de telle sorte qu’il n’y a jamais besoin de l’arroser. Un système de tranchées en pente douce récupérant l’eau de pluie s’en occupe.
Nous sommes plusieurs volontaires dans ce lieu
Le travail principal consiste à finir le toit de la maison de Adi. Pas moins de cinq tas de joncs de la sorte ont été nécéssaire en trois été
La maison de Adi conçu à l’aide de techniques d’éco-constuction qu’il a appris sur internet
Une famille d’israeliens nous rejoint
Un peu de sculpture au couteau
Les ingrédients sont très simples mais les recettes sont innombrables
Une grosse partie des volontaires
Indiana ou le chien sachant mimer le mort, faire des bisous à la demande ainsi que de nombreux autres tours aussi surprenants les uns des autres
La famille de Ehud sans va
Je commence la fabrication d’un fauteuil avec des branches d’hêtre.
Trente heures de travail plus tard.
Pogo (ou doua ?)
Fabrication des « bundles »
Rando nocturne avec des torches
Le « rocket mass heater », un système de chauffage dont la consommation de bois est presque quatre fois inférieur à celle d’un poële normal.
La maison du frère d’Adi, constuite à quatre cents mètres de la sienne. Sa construction est bien plus rapide
Je travaille essentiellement avec Adi pour le toit.
Certains dorment dans la grange sur du bon foin
Pour ma part j’ai planté ma tente près du jardin
Et Adrien, un ami de France de très longue date, viens me rejoindre pour une dizaine de jours
Je quitte Baza Ulmu après trois semaines passées en ce magnifique lieu
Nous rejoignons les montagnes Rodnei.
Nous dormons dans un refuge vide la première nuit, après plus de mille mètres de dénivellés
Nous avons pratiquement la montagne pour nous
Adrien a put me rammener un paquet de mon père contenant plein de bonnes victuailles françaises. merci papa !
Ma tente est bien assez grande pour deux heureusement
Les troupeaux de moutons sont un peu de partout. Les chiens de bergers sont très agressifs et il ne faut pas hésiter à les tenir à distance avec des pierres
Un campement dont le lieu respire d’une énergie vraiment particulière
Les nuages dévalent la montagne au matin
Nous arrivons à trouver suffisament de bois le soir afin de faire chauffer nos repas
Un peu de brouillard qui se dissipe dans l’après-midi
Après cinq jours de marche nous arrivons sur des terrains moins escarpés
Une famille d’allemand qui nous offre de la bonne nourriture ainsi qu’un bon moment passé en leur compagnie
La montagne est bien différente de celle des Rodnei
Nous trouvons de gros cêpes qui viennent agrémenter notre repas du soir
Un cavalier s’occupant de rammener deux vaches égarées. Sa dextérité sur son cheval est assez impressionante
Dernière réveil dans les montagnes, Retour aux planchers de vaches caniculaires…
Arrivée à Vatra Dornei, Adrien s’en retourne en France par un covoiturage.
Le retour à la solitude fait mal durant les premières heures
Un monastère isolé dans la montagne
Cela faisait plus d’un mois que je n’avais pas eu une soirée en tête à tête avec moi-même
Je rencontre le lendemain un groupe de roumains qui m’invitent pour leur repas (un mouton fraichement tué)
J’ai toutes les peines du monde à atteindre cette crête, les sentiers étant presque inexistants.
Un chien de berger. Le bâton à leur collier a comme utilité de les empêcher de courir
La pluie arrive, je suis trempé et perdu dans les forêts. C’est pas la joie.
Je passe la nuit dans une bergerie abandonnée. Le vent n’a fait que hurler toute la nuit. Heureusement que quelques souris étaient là pour me tenir compagnie
J’arrive à retrouver mon chemin le lendemain
Ravitaillement dans les petites épiceries des villages. Il n’y a pas beaucoup de choix mais je trouve à chaque fois mon bonheur
Les rivières traversant les villages sont de vrais dépotoirs
On m’offre de bons repas lorsque je traverse les hameaux
Je marche deux jours dans le parc national Ceahlău. Les sentiers sont trop bien tracés, les refuges sont nombreux et touristiques, il faut payer pour planter sa tente dans un espace spécial. Bref je ne ressors pas emballé.
Un repas de fête ! Nouilles chinoises-saucisse-oignons et ail
Je m’éclate durant deux jours dans cette partie assez sauvage
De drôles de trouvailles
Un groupe de berger m’offre plus d’un kilogramme de leur fromage frais. La technique consiste a le manger en agrémentant chaque bouchée par une petite pincée de sel
Certains chevaux se retrouvent bridés. Les bergers restent assez cruels avec leurs animaux (surtout leurs chiens)
De belles crêtes
Je rencontre une grosse truie ainsi que ces enfants dans une vallée.
Je rejoint les villages
Robert et sa famille m’invite chez lui pour la nuit.
Trois jours et 110 kilomètres de routes plus tard et j’arrive à la ville de Brasov; Je compte y rester une semaine.
J’arrive à la ville de Brasov
Je reste chez Szidonia durant une semaine
Mes chaussures prennent leur retraite et laisse place à la cinquième paires de ce voyage
Je reprend la route
Le château de Dracula dans le village de Bran
Je retrouve Florent, un ami de France qui vient marcher avec moi pour une semaine.
Du rochefort et du saucisson d’ardèche. Inutile de préciser le bonheur ressenti à la dégustation de ces mets divins
Après avoi croisé une belle merde d’ours bien fraiche nous trouvons les empreintes de se plantigrade deux cents mètres plus loin
Un groupe de roumains bien bourré rencontré dans un refuge de montagne
Le massif des Piatra Craiului où l’on se voit obligé de redescendre à cause du mauvais temps
Après la pluie vient un peu de beau temps
Une bonne soupe d’orties plein de bonne vitamine C
La pluie glacée revient dés le lendemain
Une longue marche d’approche dans des forêts trempées et désertes avant d’arriver au massif des Fagaras
Pluie et 0 degré. Juste la pire condition en randonnée
Nous trouvons refuge en fin de journée dans une bergerie déserte
Un bon feu et des litres de boissons chaudes
Nous arrivons le lendemain au gigantesque massif des montagnes Fagaras, le plus haut et long de toute la Roumanie
La neige et le brouillard sont de la partie. Nous trouvons un abri d’urgence pour la nuit. Nous le baptisons le dome « star wars »
Soupe de nouilles, pain et fromage français et roumain. What else ?
Nous entendons les rafales de vent et de neige toute la nuit. C’est tellement bon de se trouver à l’abri et au sec
La beauté des Fagaras se révèle le lendemain lorsque le brouillard se décide à partir pour quelques temps
De curieux phénomènes d’une jolie beauté
C’est par moment de vraies peintures d’impressionnistes que nous avons devant nos yeux
Nous dormons en compagnie de dix scouts polonais dans ce petit abri
Le balisage est heureusement très bien
Le pauvre Florent à le vertige et le passage avec les chaines n’est pas fait pour le rassurer
Les paysages semblent parfois être tirés directement de jeux vidéos
Nous arrivons à la station de montagne des fagaras situé à 2000 mètres d’altitude. Une route très célèbre passe par dessus les montagnes : La transfagarasan. Florent repartira en stop par cette route afin de revenir en France
On se fait un bon restaurant, repartons bien bourrés et trouvons une auberge dans laquelle on se fait presque jeter à cause de notre odeur jugé trop « forte »
Cette semaine aura été forte en amitié et aventures
Les montagnes Fagaras n’en sont qu’a la moitié pour moi
Le beau temps revient un peu et je marche dans des paysages glacés presque irréels
Un refuge tout neuf très confortable
Sculpture de neige
Le sommet du Negoiu à 2535 mètres
Une partie escalade pas des plus faciles
La neige s’en va et revient
Je trouve refuge alors qu’un mauvais grain assez violent arrive vers moi
Mais c’est le grand beau temps au lendemain
Je redescend progressivement
Ma denière nuit dans les montagnes Fagaras. Tout est gelé au réveil
Pas beaucoup de randonneurs rencontrés
Je retourne dans la vallée tout en me dirigeant vers le prochain massif
Je marche durant deux jours sur une voie ferré afin d’éviter la route dangereuse.
Je rencontre Dobre et sa copine. Il a comme passion l’extraction d’or dans les rivières des alentours
Quelques jours de pénible route
Une jolie chouette hulotte
J’arrive vers la ville de Vulcan puis pars à travers de petits villages en cherchant un moyen d’atteindre les crêtes
J’arrive en haut bien content. Je n’ai plus qu’à marcher durant deux jours avant d’atteindre les fameuses montagnes des Retezats
Je reste bloqué 36 heures sous ma tente à cause d’un vent tès violent ainsi qu’un brouillard épais.
Presque une journée à travers un véritable parcours du combatant à me frayer un chemin dans les arbustes puis à progresser le long de pénibles pierriers
J’apperçois enfin les montagnes des Retezats
L’heure étant trop avancée pour la journée je descend un peu afin de me réfugier dans une bergerie déserte
Un bon feu et une nuit glaciale à -7 degrés
Je repars à l’assaut le lendemain
Il n’y a pas un chat dans ces fantastiques montagnes
Le mont Peleaga est le point culminant du massif
Sans doute le plus bel endroit de toute les carpates
Je me repose dans un refuge vide durant deux nuits afin de laisser le mauvais temps passer
Un troupeau de chamoix
Et je termine ma traversée des Carpates par le massif des petites Retezats. Cette traversée m’aura occupé près de cinq mois et quelques deux-milles kilomètres
Je mache dans une vallée bien paumé durant quelques jours avant d’arriver à un village
Fini les montagnes. Laissont place au plat
Le temps n’est pas du tout au soleil et je dors à plusieurs reprises dans des maisons en construction
Quelques jeunes ayant passé la soirée en ma compagnie
La Valachie est une région du sud ouest de la Roumanie extrèmement pauvre et pas du tout hospitalière
Les maisons des villages sont assez surprenantes parfois
Pas d’eau courante mais des puits communaux
De longues pistes
Les villages sont parfois de vraies bidonvilles
Et bien sur des ordures absolument de partout
Tout les jours je me fais attaquer par ces saletés de chiens errant. Seul il n’y a jamais top de problème mais dés qu’ils commencent à être plus de cinq ça commence vite à être bien dangereux
Il y a autant de charettes que de voitures par moment
Et j’arrive enfin en Bulgarie après presque dix jours de marche dans cette région horrible. J’arrive à la ville de Vidin le moral dans les chaussettes. Mais cela c’est sans savoir se que la magie du voyage allait m’offrir deux heures après
Je rencontre Peter, employé ferrovaire. Il m’offre son déjeuner en plus d’un joyeux moment
Les petites vieilles regroupant en de gros tas l’herbe coupée qui sera ensuite mise à sêcher sur de longs piquets en bois
Les églises orthodoxes sont à peu près les seules constructions en bon état
C’est un vrai plaisir de traverser les petits villages
De partout dans les villages les poules sont en liberté
Maria m’offre un litre de lait et un kilo de fromage. Tout venant de sa vache bien sûr !
Les maisons sont parfois vraiment surprenantes
Je commence ma première crête
Bien sûr il n’y a pas de sentier et après deux heures de grimpette à travers la forêt j’arrive en haut fatigué mais tellement heureux.
Il n’y a aucun randonneurs, les seules personnes que j’apperçoit de temps en temps sont les cueilleurs de myrtilles
Mon repas de la pause
Arrivé au sommet du Pikuj, à 1408m, je rencontre cette grande famille qui m’invite à un gros pique-nique.
Les méthodes ancestrales afin de faire sêcher l’herbes
L’Ukraine semble avoir conserver un attrait tout particulier pour les véhicules datant de l’ère soviétique
Les églises se repèrent de très loin à cause de leurs sommets brillants
Le cheval est très utilisé, principalement pour transporter les troncs d’arbres
Je me pose une journée entière dans une forêt afin de profiter plus calmement de la nature
Une belle cuillère en hêtre. J’ai dut utiliser une braise incandescente afin de la creuser
Je pars pour trois jours sur de nouvelles crêtes
Il vente beaucoup mais le paysage n’est que beauté
Un groupe d’ukrainiennes que je rencontre au milieu de la montagne
Je plante la tente sous des vents très puissants. Un orage pendant la nuit me permit de dormir à peine trois heures
Le lendemain un brouillard à couper au couteau m’accompagne pratiquement toute la journée
Mais en fin de journée la magie opère lorsque la brume disparait lentement
De retour en bas, la pluie transforme les chemins en de vraies piscines. Mes chaussures baignent dans l’eau
Il n’y a pas de supermarché, seulement de petites épiceries-comptoir qui ne sont pas toujours très reconnaissables
On se croirait à Disneyland par moment
Les habitations sont toutes uniques des unes des autres
Yurii, un joyeux pépé, m’invite pour quelques bières. Presque à jeun et bien fatigué de ma journée je repars complétement bourré sur la route.
Presque une famille sur trois semble posséder ce genre de camions quasiments indestructibles
La pluie…
La Lada 1200, la voiture majoritaire à presque 80% dans n’importe quel village
Par moment je ne comprend pas trop comment certaines maisons peuvent encore tenir debout. La magie slave sans doute !
La plus grosse épicerie de ce village
Méthode pour traverser une grosse rivière
Après trois heures de grimpe à travers une montagne sans sentier j’arrive sur la crête. Les trois jours qui suivront seront les plus beaux et les plus immersifs depuis ma reprise il y a deux mois
Des chevaux en semi-liberté vagabondent autour de moi; L’instant est féerique tant je ne m’y attendais pas
Des randonneurs polonais croisés quelques heures avant m’offrent deux de leurs rations désydratées qu’ils n’avaient pas utilisé. J’en avais bien besoin car je n’avais quasiment pas de nourriture pour ces jours dans la montagne.
Un berger et son troupeau me réveillent au petit matin
C’est partit pour trois jours de marche à travers cette immensité sauvage
Pour seules personnes croisées dans la journée : Une famille avec leur fille de six ans faisant le même parcours que moi mais à raison de cinq à huit kilomètres par jour maximum, cela afin de ne pas fatiguer leur enfant. J’en reste vraiment impressionné de leur belle démarche d’éducation.
L’impression de solitude et de liberté dépasse de loin celle que j’ai pu ressentir ces derniers mois
J’arrive à trouver un peu de bois mort afin de me faire chauffer ma soupe de nouilles
Je redescend en direction du village de Kvasy pour le ravitaillement avant la dernière ligne droite de la traversée des carpates d’Ukraine
Mais avant toute chose un gros décrassage de moi et mes affaires dans une rivière. Il y en avait sacrément besoin, même les mouches commençaient à m’éviter !
Je repars à l’assault des montagnes chargé de cinq jours de bouffe; Je rencontre un groupe de professeurs qui m’invitèrent à leur bivouac pour une bonne soirée à chanter et à manger.
Un hammeau d’altitude
L’hoverla, le point culminant de l’Ukraine à 2061 mètres.
Certains touristes préfèrent prendre les moyens motorisés afin de s’approcher de la montagne
En compagnie d’un Ukrainien rencontré au matin nous arrivons au sommet. J’ai droit à une interview grace à un journaliste ayant entendu parlé de mon projet de marche
Je reste marché deux jours avec Volodia, un jeune ukrainien vraiment sympa
Couture de mon écusson de l’Ukraine
Nous dormons au sommet de l’hoverla
Nous atteignons le Pip Ivan (Prince Ivan en français), un ancien observatoire à l’abandon. Il est le bâtiment le plus haut perché du pays
Je passe ma dernière soirée avec Volodia
Le coucher de soleil est tout bonnement fantastique
Adieu Volodia, bon courage pour la suite
Et je retrouve ma solitude
J’arrive sur la crête délimitant l’Ukraine et la Roumanie. Le poste frontière étant à plus de 70 kilomètres je décide de passer en clandestin en roumanie. Le problème est qu’il y a de nombreuses patrouilles de militaires circulant de partout.
Aller c’est parti ! Passera ? Passera pas ? We will see !
Programme des dernières semaines avant le nouveau départ : Rassemblement du matos et repérage sur les cartes
Le contenu de mon sac à dos
La quatrième paire de chaussure de ce voyage…
Rangement de ma caravane dans laquel j’ai vécu
Mes colocataires de cette années en France
Et je retrouve mon bâton de marche !
Premier bivouac dans ma ma nouvelle tente
De curieux champignons
Les montagnes restent assez basses
Je retrouve mes gestes de nomades
Beaucoup de petites orvet le long des chemins
Deux jours de pluie me ruinent le moral
Mais après la pluie vient le beau temps
De magnifiques amadouviers
Je découpe les parties utiles, à savoir l’amadou.
L’ail des ours
Je me réadapte à la marche à travers de belles petites montagnes
Beaucoup de solitude et de nature ces premières semaines
La Slovaquie possède un jolie charme
Et les montagnes des Hauts Tatras m’apparaissent enfin !
Bonne nouvelle : Le parc est fermé pour encore quelques jours; J’aurais donc les montagnes pour moi tout seul !
La marche d’approche est sublime
Campement dans ce coin paradisiaque
Je découvre le lendemain l’étendue de ces montagnes
Les chemins sont très bien balisés donc aucun soucis au niveau de se perdre
La marche devient par moment de la véritable escalade
Je passe six heures vraiment éprouvantes à passer ces parois rocheuses
Les paysages pendant mon escalade me paraissent irréels
Un magnifique couché de soleil en récompense de ces efforts
Camper dans les Tatras est apparement interdit…
Je fais une pause à 2200m avant de redescendre dans la vallée
L’orage me surprend et il pleut durant toute la redescente. J’arrive exténué
L’autoroute à touristes
J’arrive à Zakopane, qui est un peu le Chamonix des Alpes
De très belles maisons sont construites dans ce grand village
Le monde est petit : Agata, une polonaise m’ayant hébergé en couchsurfing à Poznan il y a de cela plus d’un an, se trouve pour le week en à Zakopane. Nous partons camper dans la montagne.
Je pars pour la seconde partie du massif des Tatras
Je m’éloigne des sentiers faciles afin d’éviter la foule de randonneurs
Les 80 mètres les plus longs de toute ma vie avec se passage qui me laisse les jambes toutes tremblantes une fois de l’autre côté
Mais la vue est une belle récompense
Un photographe attire des corbeaux avec des morceaux de saucisses. Ces derniers ne sont pas du tout farouches et viennent à moins de deux mètres de nous
Je rencontre Tomek qui fera en ma compagnie l’ascension du Rysy deux jours plus tard
En racontant mon histoire à la propriétaire de l’auberge Tomek arrive à m’obtenir un lit gratuit pour la nuit
Je pars tôt le matin afin d’être seul sur les hauteurs
Les secouristes en plein exercice
Je campe au pied du Rysy après avoir dut renoncer à cause du mauvais temps
Je commence l’ascension en compagnie de Tomek. La vue sur les deux lacs en contrebas est époustouflante
Dépassé les 2000 mètres la neige est présente
L’ascension dure trois heures. Sans crampons et piolet j’ai beaucoup de mal vers la fin
Le brouillard arrrive et avec lui un vent puissant qui me pousse en arrière
Et nous arrivons enfin au sommet à 2499 mètres, quel bonheur !
Nous redescendons par le côté slovaque par un passage plus facile
Nous nous reposons dans une auberge construite à 2250 mètres. C’est la plus haute de toute les carpates
L’auberge est ravitaillée à dos de porteurs « volontaires ». Tois heures de marche en portant un lourd fardeau donne droit à un thé gratuit une fois arrivé en haut. Un peu radin quand même !
Je fais mes adieux à Tomek puis poursuis ma traversée dans le massif
Il n’y presque personne sur les sentiers, je me sens tellement bien dans ces espaces et ce silence
Chaque jour voit un nombre de dénivelés plutôt élevés
Mais cela en vaut chaque fois mille fois la peine à la vue des paysages
Un couloir neigeux
Il me faut presque trois heures pour redescendre
S’orienter est très facile dans ces montagnes
Je peux enfin faire du feu et me préparer un bon repas chaud
Le chamoix des Tatras
Quelques heures après ce moment une formidable tempête s’abat sur moi en pleine nuit. Je vis dans la peur de me faire foudroyer durant près de trois heures
Le dernier jour dans les Tatras me fait ressentir beaucoup de nostalgie pour ces majestueuses montagnes que je vais quitter
Adieux Tatras, merci pour tout
Je manque de marcher sur cette saleté de vipère
La Slovaquie possède des maisons de toute beauté
Je continu désormais dans de la moyenne montagne
Oh la coquine !
Après m’être posé dans un village de Pologne pendant trois jours je rejoins un circuit balisé traversant le sud du pays d’ouest en est.
Les montagnes ne dépassent rarement les 1000 mètres mais j’en gravis plusieurs par jour
Je retrouve par moment de la marche très agréable à travers de petites routes traversant des campagnes assez paumées
Les hameaux que je traverse semble s’être figés dans les temps anciens
Je rencontre Kasa et Marcin avec qui je passe une bonne soirée de bivouac. Je leur apprend à allumer un feu à l’archet
Le plaisir de fin de journée
De magnifiques églises de bois
Une famille m’invite à camper dans leur jardin; Ils m’apportent un bon repas
J’assiste à de nombreux couchers de soleil
Le contentement après une douche et une lessive dans une rivière.
Le mauvais temps arrive de temps en temps
Je trouve un champs de myrtilles qui fait mon bonheur
Sur un kilomètre dans une forêt je marche en rencontrant de partout des traces d’ours sur les troncs d’arbres
J’arrive dans les montagnes des Bieszczadzki, une sucession de plusieurs crêtes longues chacune d’une dizaine de kilomètres.
Je revoit des randonneurs croisés durant ces deux derniers jours
Je campe en haut de la montagne. Il n’y a personne, je suis seul dans toute cette beauté.
Je pars tôt afin d’avoir la montagne pour moi tout seul
Après plus de huit heures de marche je me rend sur une crête plus sauvage. La frontière de l’Ukraine est à moins de deux kilomètres
J’arrive le lendemain au croisement des trois frontières. Pologne, Slovaquie, Ukraine, c’est au choix !
Malheureusement je suis obligé de faire un large détour par la Slovaquie afin de rejoindre le poste de douane
J’arrive tout épuisé à Ubla, le village frontalier à l’Ukraine
Je trouve de quoi me loger chez une grand mère adorable
Bien qu’elle ne parle pas un mot d’anglais, elle me fait rencontrer plusieurs de ces connaissances
Je part en repérage afin de trouver un bon coin en vue de mon ermitage
Mais la neige est vraiment partout et je passe une journée vraiment épuisante à arpenter la montagne
De retour après une autre journée de repérage
Deuxième étape : Achat du matériel nécessaire à la vie en forêt
Troisième étape : Achat de 40 jours de nourriture
Tout est prêt. Au total, pratiquement 80 kilos de matériel et bouffe.
Pawel et son père me dépose
Premier boulot : Nivelage du terrain
La neige arrive dés le lendemain et ne s’arrête presque plus de la semaine
La structure s’élève progressivement
-5 degrés durant les jours n’est pas facile pour construire une cabane
Une bâche plastique en guise de toit
Et il faut aller chercher des branches de sapins maintenant
Rammener des perches de bois est assez fatiguant car elles sont situées assez loin et la neige rend difficile de marcher dans la forêt
Je construis une cheminée en pierres qui deviendra ma meilleure amie au cours de cette aventure
Après une semaine passée sous la tente je déménage tout une fois ma cabane terminée
Ma nouvelle demeure
Il faut maintenant fabriquer le mobilier; En premier lieu le lit
De façon bien sûr à se que je m’endorme le regard fixé sur l’âtre de la cheminée
La coupe de bois de chauffage constitue l’activité principale de l’ermite
Et ça coupe et ça scie !
De douces soirées autour du feu
Fabrication d’un établi permettant de coincer mes pièces de bois afin de les sculter
Le thé prend une place très importante
L’intérieur gagne en beauté de jour en jour
Réparation de ma petite scie à l’aide de résine de pins
Construction d’une petite table
La neige fond et les beaux jours arrivent
Pose de pièges à gibier
Le principe est le suivant : Un collet relié à une branche en tension dont un mécanisme très sensible permet de libérer celle-ci afin que le nœud coulant emprisonne la pauvre bête
Un meuble-étagère me permettant de tout bien ordonner mes affaires
Et voilà le travail
Chausson à l’oignons-ail pret à être enfourné
Une pierre plate sur le feu et le tour est joué
Ca croustille, c’est goutus. Mmmmhh
La « vallée des éboulis »
Je recharge mes différents appareils électroniques par ces panneaux solaires
Une petite rivière se trouve à côté et me permet de me laver
Six piquets enfoncés dans un gros tronc d’arbre couché me servent de support de coupe
Et je me remet à la flute irlandaise
Je renforce ma cabane au fil des jours
Mon dernier ouvrage : Un fauteuil très confortable
« L’ermite ne cherche pas à décrocher la lune mais seulement à l’observer »
Les soirées deviennent les plus beaux moments de la journée.
Plan des alentours
Vue de dessus de ma cabane
Vue de côté de ma cabane
« C’est cela le bonheur de disposer du temps : Celui de pouvoir lire un livre dans la journée et de s’interroger sur lequel va suivre »
Cuisson quotidienne de mes galettes de farine
Et alors que j’étais sortis, j’aperçois une grosse fumée blanche… Ma cabane était en feu, sans doute à cause de quelques cendres ayant réussi à atteindre les branches de sapin
Ne pouvoir rien faire d’autre que de se lamenter et prendre des photos
J’ai heureusement pu au prix de quelques brulures sauver la presque totalité de mon matériel.
Et cette expérience d’ermite se finit donc. 27 jours en tout alors que j’en avais prévus une quarantaine. Mais encore une fois l’acceptation est un maître mot.
Je retourne ensuite chez la grand-mère qui m’hébergeait.
Je reste une quinzaine de jours afin d’écrire mon récit puis pour guérir mon entorse de mon genoux
Je rencontre de belles personnes
Je reprend ensuite la route tout en ne sachant pas si je me décide à rentrer faire une pause en France d’un an ou pas…
De joyeux bivouacs près de rivières
Quelques jours de reflexion par rapport à ce retour
Mais je décide finalement de rentrer à Lyon. Je repartirai donc en mai 2016 à l’endroit stoppé.
A dans un an
Je me rends à Prague en autostop
Et retrouvailles avec Caroline (Pieds libres) pour une semaine passée avec elle
Hébergé par Veronika et son compagnon, nous donnons quelques petites conférences aux différentes classes de français
Quelques cours d’harmonica à cette grande voyageuse
Rencontre de Lena, une hongroise ayant comme projet de rallier depuis son pays Istanbul, cela seule et à pied.
Ce gentil guide qui connaissait Caroline par internet nous fait visiter gratuitement la ville
Veronika et Ondrej qui nous ont accueillis durant la semaine
De bons moments passés en compagnie de Caroline
Et de retour à Lyon… Le chapeau et les chaussures seront ressortis dés avril 2016.
Je rencontre trois voyageurs lituaniens ayant décidé de rejoindre le Maroc en auto-stop
Je passe la nuit dans leur grande tente avant de leur faire mes adieux le lendemain matin
C’est partit pour quelques mois de marche en Pologne
Il ne fait que pleuvoir pendant près de deux semaines
Maciej est un passionné des loups; je reste à ces côtés quelques jours
Se couper les cheveux tout seul n’est pas impossible, même avec le petit ciseau de mon couteau suisse
De la pluie, de la pluie, et encore de la pluie…
Mes affaires sont toutes humides du matin au soir
Je traverse de longues plaines campagnardes
La neige revient de temps en temps
Les matins sont toujours un peu difficiles
Mais quelques belles éclaircies me réchauffent le cœur
J’apprend par un polonais les attentats à Paris….
De grosses rafales de vent ont secoué ma tente tout la nuit
Le bonheur de marcher de nouveau sur un semblant de neige
Avant
Et après
La fiat polska !
Les chemins dans les forêts sont à chaque fois de vrais labyrinthes
Je me réfugie dans les sous bois à la tombée du jour
Mes pauses repas dans quelques petits villages
Une gentille famille m’invite à dormir dans leur appartement
Je dors même dans un grand lit
Les routes sont très glissantes
Des apparitions parfois plus ou moins surprenantes
Je rencontre des classes d’enfants lorsque je trouve refuge dans les bibliothèques
Ils veulent à chaque fois essayer mon gros sac à dos
Le brouillard…
J’arrive à Torun
Je loge dans une auberge de jeunesse quelques jours
Je rencontre Maciej, un voyageur polonais-norvégien
Je goûte à plusieurs plats nationaux tels que les pierogis et le goulash
J’écris mes récits dans des petits cafés
Et je sors le soir dans certains bars d’un autre âge que me fait découvrir Maciej
Je reprend la route
Je trouve une sacré bonne combine pour faire chauffer ma popote sans avoir à utiliser mon réchaud à bois.
Les nuits au milieu des champs sont assez froides
Du fromage, une soupe de pâtes, la moitié d’un oignon et un peu de jambon. Mon repas du soir ne m’a jamais apparu aussi bon depuis que j’ai adopté le mode de vie de nomade-marcheur
Une très belle rencontre de cette famille rencontré au milieu d’un bois tard le soir
Je les retrouve le lendemain soir à mon étape suivante
Mon dernier bivouac sous les moins dix degrés
J’arrive à Poznan, une ville où je reste une bonne semaine
Couchsurfing
Un couple m’héberge deux jours
En écrivant dans un bar les propriétaires, quatre jeunes super sympas, m’invitent à dormir chez eux
Puis c’est au tour de Agata de me loger. Je passe quelques jours fantastique en compagnie de cette personne
Qui a même reçu du foie gras de son copain français !
Je reprend la marche, heureux d’être de nouveau seul après toutes ces rencontres
Les lacs sont encore gelés
Une journaliste-voyageuse me contacte afin de m’inviter chez elle quelques jours
Le printemps semble arriver
J’arrive vers Wroclaw où Mietek et Beata me loge dans leur belle maison durant plusieurs jours
La ville de Wroclaw
Et puis Aida, la lituanienne que j’avais rencontré à Vilnius, me rejoint pour dix jours
Nous partons camper dans la nature trois jours
Depuis quatre ans la ville à fait construire une multitude de petits lutins en métal dispersés et cachés dans toute la ville. Véritable attraction touristique consistant à tous les retrouver certains commerçant payent de grosses sommes afinj de s’en faire installer prés de leur magasins
Aida retourne à Vilnius…
Je me dirige désormais vers les carpates
Gros problèmes avec mes nouvelles chaussures : Elles ont tout bonnement rétréci, cela dut certainement à un feu un peu trop chaud
Le cadeau de Mietek… Encore merci pour tout
Les derniers jours de plat
République tchèque droit devant, et Jesenik juste derrière la montagne
Mon pti réchaud à bois qui m’accompagne déjà depuis deux ans…
Le premier rayon de soleil depuis deux semaines
Les bibliothèques des écoles sont très accueillantes
La première neige
Cela fait du bien de voir de nouveau la neige
Les campagnes semblent endormies
Je dois prendre cette grosse route sur plus de quinze kilomètres
Ya bon
Un peu de flûte pour la pause
Je fais des feux maintenant à chaque pause
La grisaille arrive pour quelques jours
Je squatte l’intérieur d’un bâtiment publique dans un petit village
Les bibliothèques sont pour moi de bons refuges
Je rencontre les professeurs de certaines écoles qui me font visiter et donner quelques interventions auprès des élèves
Une employée de la mairie du village de Tauragnai me loge pour la nuit dans son bureau. Et heureusement car les températures dehors sont autour des moins quinze degrés
Armé d’une bonne carte je pars dans un parc national enneigé
Pas mal de choses gèlent
Le soir auprès du feu est un véritable bonheur
Les lacs commencent à tous geler
Pause de midi
Il n’est pas facile par moment de s’orienter lorsqu’il n’y a que de la forêt
Organisation des soirées autour du feu chaque jour
Je peut commencer à traverser certains lacs
Casser la glace au bâton pour récupérer l’eau du thé. Une vraie joie
Un petit matelas d’isolation avec des branches de sapin avant de planter la tente dessus
Cet homme et ses nombreux amis me loge pendant deux jours dans sa cabane dans la forêt
Une conférence dans une petit école
Thé du matin
J’arrive à la capitale Vilnius
Je rencontre ce joli couple par couchsurfing qui m’héberge plusieurs jours
J’aide à la fabrication de beurre de cacahuète
Je revois un couple d’amis qui j’avais rencontré précédément en Lettonie
La constitution du quartier d’Uzupis, écrite dans toute les langues du monde
La constitution du quartier d’Uzupis, écrite dans toute les langues du monde
Une biélorusse m’héberge ensuite quelques jours dans sa colocation plutôt originale
Je rencontre Aida, une charmante lituanienne dont j’avais fais la connaissance de son frère et sa mère quelques semaines auparavant
Je repars de Vilnius après vingt jours d’arrêt
Le choix entre l’amour de cette inconnue et l’amour de l’inconnu…
Retour du beau temps et du froid
Fabuleux noël dans une famille de fermiers
La vie parait si simple et belle autour d’un bon feu sous – 15 degrés
Les forêts m’apparaissent gelées et silencieuses
Marche sur une piste interdite à la frontière de la Biélorussie
Marche entre deux frontières
Une rivière-marécage ayant débordée et gelée que je doit traverser malgré la très fine épaisseur de la glace
Un peu perdu dans les parcs nationaux
Température à la pause de midi
Feu du matin
Des villages et hameaux perdus dans leur solitude et leur beauté
Tombées de neige dans la nuit
Une petite soupe et un gros thé en guise de repas
Le puit, élément incoutournable de chaque maison de Lituanie
Passages de hameaux
Pains et pâté gelés ! Seul le gras résiste !
La neige reste modérée
Un coucher de soleil très joli
Il est 15 h 30, la nuit arrive…
Quelques traversées sur de petits lacs gelés
Quatre kilomètres marchés au milieu d’un grand lac
Sensation fabuleuse
Cinquante mètres d’eau sous ces dix centimètres de glace
Première rencontre : Une oie blessée ou malade incapable de bouger
Deuxième rencontre : Un pécheur sur glace très sympa
Le sport national des pays baltes : La pêche sur glace
Nuit dans la ferme d’une grande famille pour le nouvel an
Je rencontre un chien sur la piste qui m’accompagne pour quelques kilomètres
Ma première rencontre lettonienne
Les campagnes sont désertes
Le mauvais temps est avec moi pour plusieurs jours
Agris me loge dans son appartement en chantier pour la nuit
La rivière Gauja, que je m’apprête à suivre à travers le grand parc national
Encore des castors
Il n’y a parfois aucun chemin et certains passages ne sont pas faciles
Mais je réussi à trouver chaque soir un endroit au sec
De gros sangliers dans ces bois
Je dors dans cette ferme en ruine digne d’un film d’horreur
Il n’y a pas grand monde si ce n’est de joyeux moutons
Le beau temps revient enfin
Je visite ce très beau château
Crise de bonheur
Il commence à bien faire froid durant les pauses, je suis obligé parfois de me faire un gros feu pour me réchauffer
L’écriture le soir dans la tente est un moment très important
Je retourne sur les routes pour deux jours
J’arrive à la capitale Riga
Une française en erasmus m’héberge quelques jours; J’en profite pour me procurer mon équipement pour l’hiver; Dont ce magnifique sac de couchage pouvant tenir les -20 degrés
Les impressionnants et célèbres marchés de Riga
Visite de la ville avec Elizabeth
Je loge pendant quinze jours chez une famille passionnée de bikejoring, c’est à dire du vélo en se faisant tirer par un chien
L’entrainement avant la grande compétition
D’autre couchsurfeurs lithuaniens
Cette famille me fait découvrir leur monde, leur vie…
Halloween
Je les aide à divers tâches, notamment couper du bois
Ma belle chambre
Un Malamut encore bébé
Nous arrivons à une course internationale; On m’inscris dans la catégorie canni-cross !
Les vainqueurs
Dernière soirée en compagnie de toute la famille. Les adieux le lendemain sont très émouvants
Je rencontre ensuite Caroline ou plus connu sous le nom de Pieds libres. Cette française fait le tour du monde à pied pour une durée de dix ans.
Séance coupe de cheveux
Nous sommes hébergés par Malvine pour quelques jours
Nous nous disons au revoir, après un formidable temps d’échange.
Je me dirige vers la lituanie par des pistes boueuses et désertes
L’hiver arrive à grand pas
Je me fais hébergé par une famille me logeant dans une maisonnette en bois.
Le petit déjeuner au matin
Merci Raymond
De retour sur quelques portions de routes
Un peu d’harmonica durant les pauses
Pierres d’énergie de la forêt de Pokaini
Je récolte beaucoup d’écorces de bouleau qui servent ensuite d’allume feu
Nous avons du mal à croire que nous sommes enfin en Scandinavie…
Les premières fjords
Nous évitons les routes en passant par les petites montagnes
Après que l’on soit passé dans le journal local, ce couple nous reconnait puis nous invite à passer la nuit chez eux
Nous suivons une vieille route abandonnée
Les paysages sont fantastiques
Les maisons en ossature bois sont très typiques de la Scandinavie
Afin de passer d’un fjord à l’autre sans avoir à faire le gros détour qu’il implique, des bateaux navettes sont mis en place
Une jolie petite cabane de pierre qui nous a servie pour la pause de midi
En plein sur un immense plateau enneigé, nous trouvons se petit abri servant normalement pour les conducteurs de voitures étant bloqués par la neige
Tout est blanc et désert
Pause de midi dans un véhicule assez marrant
Nuit dans une bergerie abandonné. La température qui descends dans les -15 degrés cette nuit
Encore et toujours nos récoltes dans les poubelles des supermarchés
Un peu lourd tous ces yaourts quand même !
Le printemps met du temps à arriver
Deux norvégiens nous ayant hébergé et invité à leurs tables alors que nous n’avions aucune langues en commun
Nuit sous le perron de cette maison d’été déserte
Plateau repas offert par des hôtes
Après nous avoir hébergé, ce couple appelle un de leur ami journaliste afin qu’il fasse un article sur notre voyage
Le tremplin olympique de Lillehammer
Cuisson de quelques poissons offert la veille
Route barré pour cause de neige abondante; Nous y allons quand même
Premier obstacle : Une rivière assez profonde. Pas le choix il faut sauter
François tombe malheureusement dans l’eau glacé juste après cette photo
Ration réduite : Galette, oignons, muesli et fromage norvégien
Marécages de neige ayant différentes profondeur assez traîtres
Marcher dans cette neige de fin avril est un vrai calvaire. Nous nous enfonçons jusqu’à la cuisse à chaque pas
Nous ouvrons la marche à tour de rôle pendant plusieurs heures
Enfin, nous trouvons une cabane de chasseur à demi ensevelie sous la neige. Nous dégageons l’entrée avec notre casserole en inox
Un poêle à bois nous fourni une chaleur très appréciée
Les affaires sêchent
Nous sommes épuisés comme jamais après cette folle journée. Mais nous ne sommes pas encore tirés d’affaire…
Le lendemain matin en nous réveillant. Tout n’est que blanc
Naufragé dans cette océan de neige
On s’organise dans la journée : François s’occupe de faire des réserves d’eau tandis que je fabrique deux paires de raquettes à l’aide des quelques planches et outils que l’on trouve dans cette cabane
La nuit tombe après cette journée à l’abri. Nous décidons de tout faire pour partir le lendemain matin
Les raquettes sont prêtes
Espérons que cela tienne
Le matin du lendemain c’est le départ
Tous les cent mètres nous devons enlever les dix kilos de neige qui se colle à nos raquettes. C’est épuisant
Quelques réparations sont à faire au cours de cette journée
Et nous marchons pendant des heures
Le sourire est vraiment juste pour la photo
Nous descendons la vallée, cela devient de plus en plus escarpé
Je perd une de mes raquettes dans cette rivière…
Et enfin, après presque dix heures sans s’arrêter nous trouvons un chemin qui nous conduira vingt kilomètres plus loin à la civilisation
Des hameaux d’été
La route est là !
Un norvégien du nom de Rolf nous héberge pendant près de trois semaines après notre mésaventure
Passionné d’animaux, de jardinage et de vie simple, nous ne nous ennuyons jamais avec lui
Ses deux enfants
La cuisine en sa compagnie est un vrai moment de plaisir
Notre chambre
Et nous reprenons la route
Nous quittons le bitume pour nous aventurer dans la nature
Nourriture pour quelques jours d’autonomie : Semoule, pain, fromage, huile, raisins secs et porridge
Un norvégien nous ayant offert une belle canne à pêche, nous nous essayons à ce sport
Seul au milieu de cette immensité
Des rivières à traverser
Nous rencontrons par moment quelques refuges de ce genre
Nous revenons faire un saut dans un village pour le ravitaillement
Puis pour acheter de nouvelles chaussures
Après 3000 kilomètres de marche
Une rencontre accepte de garder nos chaussures pour le souvenir
Le début de la Kungsleden sutra
Heureusement nous trouvons des refuges gratuits chaques soirs
Nous entrons en Suède pour quelques jours; Les poubelles des supermarché sont impressionnantes !
Quinze kilos de fromages qui constituerons nos repas pour le reste de la semaine
Puis quelques pots de bonbons…
Seul, sans carte et balisage. Heureusement nous le retrouvons en fin de journée
Nous tombons sur un refuge fermé par un gros cadenas. A l’aide d’un clous nous réussissons à le crocheter
Rencontre improbable au tout milieu de la forêt : Un norvégien marchant depuis le cap nord et se rendant au point le plus au sud de la norvège
Nous reprenons la route pour une dizaine de jours afin d’atteindre le début de la Kungsleden, un chemin de randonnée de près de 600 kilomètres
Un homme nous héberge pendant trois jours et nous invite à une pêche nocturne
Il est minuit en Scandinavie, le soleil ne se couche plus à partir du printemps
Un homme de 81 ans traversant la Scandinavie à vélo
Le cap nord n’est plus très loin
Les moustiques nous force à monter nos tentes même lorsque nous sommes abrités
Nos maisons
Nous entrons en Suède
Le début de la Kungsleden, un chemin de randonnée de suède de près de 500 kilomètres passant à travers la Laponie
Nous sommes obligés de dormir dans le sas d’entrée du ferry afin d’attendre Thomas qui semble s’être perdu en Ecosse sans téléphone
Nous sommes enfin réunis pour un mois de marche tous ensemble
L’Ecosse nous livre dés les premiers kilomètres de beaux et paisibles moments
Nous faisons connaître à Thomas notre mode de vie de nomade à travers l’hospitalité
Le vent souffle très fort
Les pauses de midi deviennent un véritable moment de cuisine
Petite pause de midi dans cette cabane de jardin alors qu’il pleuvait des cordes dehors
Et nous trouvons refuge le soir dans un garage d’une gentille famille
Un très joli château
J’écris le récit de nos dernières aventures pour le blog
Le vent et la pluie rend difficile la marche
Par moment nous sommes obligés de prendre de grosses et pénibles routes
Quel bonheur d’être en hauteur et subir la force des éléments contre soit
Merci l’océan !
Nous suivons la côte jusqu’à Glasgow
On nous invite par moment à dormir dans le salon
Marche le long des plages
Le cheddar ! Notre péché mignon
Nuit dans une grande caravane
Burgers maison
Un vrai délice
La rencontre très touchante de Barbara
Arrivée à Glasgow
Une famille de riches nous loge dans leur cave à charbon
Et c’est partit pour une semaine de marche à travers les montagnes sur la west highland way
Nuit chez une famille de fermiers dans leur grange
La vache highland cattle, parente des bisons
Le célèbre loch Lomond
Campement avec ces trois amis d’enfance étant venu dormir en nature avec l’enfant de l’un d’eux
Le sentier nous fait passer par des coins magnifiques
Le loch Lomond prend de belles couleurs lorsque le soleil part se coucher
Campement le soir sur les rives
Les montagnes enneigées s’aperçoivent au loin
L’épicerie étant fermée nous fouillons les poubelles de celle-ci et trouvons de beaux trésors
Une nuit au chaud dans cet abri de gare resté ouvert
Des moutons bien gras
Il n’y personne sur le sentier depuis le début
Nuit vraiment glaciale dans ce préau d’une vieille école désafectée
Attente auprès d’un gros feu avant d’aller nous glisser en catimini dans un algeco chauffé d’une station de ski
Thomas est aux anges car les dernières nuits avaient été pour lui très dures au niveau du froid
Partis très tôt nous assistons au levé de soleil au milieu de cette vallée
Rencontre d’une charmante polonaise dans ce petit village
On nous accueille dans une église protestante
Il fait dans les zéro degrés mais cela ne nous empêche pas de faire la sieste au soleil
Le Ben Nevis, le point culminant des îles britanniques avec ses 1344 mètres d’altitude
La fin de la west highland way dans le beau village de Fort William
Rencontre de quelques jeunes écossais qui nous invitent à faire la tournée des pubs
Deux français ayant passé des vacances très mouvementées dans les montagnes d’écosse
Encore des français !
Invités pour une fête-conférence dans une église, nous y passons finalement la nuit
Nous marchons désormais sur la great glen way
Nuit dans une laverie de port
La forêt enchantée
Une bonne équipe
Et nous arrivons enfin devant le très célèbre loch Ness
Aucune trace du monstre bien sûr
Saucisses au feu
Arrivée à Inverness où nous faisons un énorme goûter pour fêter cela
Concert de musiques traditionnelles après qu’une rencontre nous les eu conseillé
Artiste nous ayant logé deux jours dans sa cabane de jardin ayant été transformé en salle de musique
Un grand merci à Mc Donald : Pour le prix d’une petite frite voici les prestations offertes : Lavage de corps, lessives, internet, chopage de pq, rechargement des batteries, repos au chaud, possibilité de récupérer les commandes non finis des clients
La neige arrive
Nuit en ville sous ce porte à faux d’un batiment
Inverness sous la neige
Et Thomas nous quitte après ce mois passé en sa compagnie
Nous continuons à être hébergés
Une communauté nous propose de rester pour quelques semaines chez eux. Nous acceptons
Notre logement
Nous prenons les repas ensemble deux fois par semaine
Etant bricoleur tout les deux, nous les aidons à faire différentes tâches
Concert dans la communauté unique au monde de Findhorn
Cette caravane est utilisé par un psychologue afin d’y recevoir ces clients
Woodhead community nous ne t’oublierons jamais
Nous passons dans une autre communauté situé à dix kilomètres : New bold
Le poulailler transportable
Nous logeons la première semaine dans cette caravane
De nombreux autres volontaires sont avec nous
Un couple vivant dans cette yourte
Candice, une française vraiment géniale
Les otaries au bord des plages
La communauté de Newbold
Des étranges rencontres parfois
Deux nouveaux petits cochons
Nous travaillons ensemble toute la journée
La maison de l’un des volontaires
Lorenzo, le maître jardinier
Elio, un italien d’une très belle personnalité
Un sauna artisanale
Le fauteuil végétal
Nous chantons tous les matins dans cette pièce
Cadeau pour Lorenzo « J’ai fini, donne moi un autre travail »
La verrière
Presque tout la communauté de Newbold réunit
Et nous reprenons la marche…
Les soirées sont belles et animées
Nous cherchons désormais un moyen de nous rendre en Norvège; Nous allons tenter de faire du bateau stop. Ici un habitant nous conseille différents ports
Des petites tempêtes de sables
Premier port : raté personne ne veut de nous
Deuxième port : Encore personne ne veut de nous
Aaaa les biscuits digestive
Nous entrons à Fraserburgh
Un écossais nous héberge dans sa cabane de jardin plus de quatre jours
Merci John !!
Et enfin un capitaine accepte de nous embarquer avec lui pour la Norvège.