Je rencontre Peter, employé ferrovaire. Il m’offre son déjeuner en plus d’un joyeux moment
Les petites vieilles regroupant en de gros tas l’herbe coupée qui sera ensuite mise à sêcher sur de longs piquets en bois
Les églises orthodoxes sont à peu près les seules constructions en bon état
C’est un vrai plaisir de traverser les petits villages
De partout dans les villages les poules sont en liberté
Maria m’offre un litre de lait et un kilo de fromage. Tout venant de sa vache bien sûr !
Les maisons sont parfois vraiment surprenantes
Je commence ma première crête
Bien sûr il n’y a pas de sentier et après deux heures de grimpette à travers la forêt j’arrive en haut fatigué mais tellement heureux.
Il n’y a aucun randonneurs, les seules personnes que j’apperçoit de temps en temps sont les cueilleurs de myrtilles
Mon repas de la pause
Arrivé au sommet du Pikuj, à 1408m, je rencontre cette grande famille qui m’invite à un gros pique-nique.
Les méthodes ancestrales afin de faire sêcher l’herbes
L’Ukraine semble avoir conserver un attrait tout particulier pour les véhicules datant de l’ère soviétique
Les églises se repèrent de très loin à cause de leurs sommets brillants
Le cheval est très utilisé, principalement pour transporter les troncs d’arbres
Je me pose une journée entière dans une forêt afin de profiter plus calmement de la nature
Une belle cuillère en hêtre. J’ai dut utiliser une braise incandescente afin de la creuser
Je pars pour trois jours sur de nouvelles crêtes
Il vente beaucoup mais le paysage n’est que beauté
Un groupe d’ukrainiennes que je rencontre au milieu de la montagne
Je plante la tente sous des vents très puissants. Un orage pendant la nuit me permit de dormir à peine trois heures
Le lendemain un brouillard à couper au couteau m’accompagne pratiquement toute la journée
Mais en fin de journée la magie opère lorsque la brume disparait lentement
De retour en bas, la pluie transforme les chemins en de vraies piscines. Mes chaussures baignent dans l’eau
Il n’y a pas de supermarché, seulement de petites épiceries-comptoir qui ne sont pas toujours très reconnaissables
On se croirait à Disneyland par moment
Les habitations sont toutes uniques des unes des autres
Yurii, un joyeux pépé, m’invite pour quelques bières. Presque à jeun et bien fatigué de ma journée je repars complétement bourré sur la route.
Presque une famille sur trois semble posséder ce genre de camions quasiments indestructibles
La pluie…
La Lada 1200, la voiture majoritaire à presque 80% dans n’importe quel village
Par moment je ne comprend pas trop comment certaines maisons peuvent encore tenir debout. La magie slave sans doute !
La plus grosse épicerie de ce village
Méthode pour traverser une grosse rivière
Après trois heures de grimpe à travers une montagne sans sentier j’arrive sur la crête. Les trois jours qui suivront seront les plus beaux et les plus immersifs depuis ma reprise il y a deux mois
Des chevaux en semi-liberté vagabondent autour de moi; L’instant est féerique tant je ne m’y attendais pas
Des randonneurs polonais croisés quelques heures avant m’offrent deux de leurs rations désydratées qu’ils n’avaient pas utilisé. J’en avais bien besoin car je n’avais quasiment pas de nourriture pour ces jours dans la montagne.
Un berger et son troupeau me réveillent au petit matin
C’est partit pour trois jours de marche à travers cette immensité sauvage
Pour seules personnes croisées dans la journée : Une famille avec leur fille de six ans faisant le même parcours que moi mais à raison de cinq à huit kilomètres par jour maximum, cela afin de ne pas fatiguer leur enfant. J’en reste vraiment impressionné de leur belle démarche d’éducation.
L’impression de solitude et de liberté dépasse de loin celle que j’ai pu ressentir ces derniers mois
J’arrive à trouver un peu de bois mort afin de me faire chauffer ma soupe de nouilles
Je redescend en direction du village de Kvasy pour le ravitaillement avant la dernière ligne droite de la traversée des carpates d’Ukraine
Mais avant toute chose un gros décrassage de moi et mes affaires dans une rivière. Il y en avait sacrément besoin, même les mouches commençaient à m’éviter !
Je repars à l’assault des montagnes chargé de cinq jours de bouffe; Je rencontre un groupe de professeurs qui m’invitèrent à leur bivouac pour une bonne soirée à chanter et à manger.
Un hammeau d’altitude
L’hoverla, le point culminant de l’Ukraine à 2061 mètres.
Certains touristes préfèrent prendre les moyens motorisés afin de s’approcher de la montagne
En compagnie d’un Ukrainien rencontré au matin nous arrivons au sommet. J’ai droit à une interview grace à un journaliste ayant entendu parlé de mon projet de marche
Je reste marché deux jours avec Volodia, un jeune ukrainien vraiment sympa
Couture de mon écusson de l’Ukraine
Nous dormons au sommet de l’hoverla
Nous atteignons le Pip Ivan (Prince Ivan en français), un ancien observatoire à l’abandon. Il est le bâtiment le plus haut perché du pays
Je passe ma dernière soirée avec Volodia
Le coucher de soleil est tout bonnement fantastique
Adieu Volodia, bon courage pour la suite
Et je retrouve ma solitude
J’arrive sur la crête délimitant l’Ukraine et la Roumanie. Le poste frontière étant à plus de 70 kilomètres je décide de passer en clandestin en roumanie. Le problème est qu’il y a de nombreuses patrouilles de militaires circulant de partout.
Aller c’est parti ! Passera ? Passera pas ? We will see !