Il y a plus de 700 000 bunkers dispersés dans tout le pays. Cela dut à une paranoïa assez prononcée de l’ancien dictateur Enver Hoxha
De nombreux bergers et leurs moutons dans la vallée
Dans les rivières, les bords de routes, les champs, les arbres, les villages, les détritus sont un peu de partout
Je reste une semaine à Gjirokastër, une ancienne cité ottomane magnifique
Et François, mon ancien compagnon de marche de ma première année de voyage, arrive de France afin de marcher deux semaines en ma compagnie
Nous terminons de visiter la ville, notamment l’imposante citadelle
Je dis au revoir au professeur de français rencontré ces derniers jours
Nous partons de Gjirokastër sous l’orage
Nous marchons dans une vraie biosphère de sacs plastiques
On trouve refuge dans un garage construit au milieu d’un champs
Les bergers sont bien sympas
Une de leurs cabanes dans lesquels nous surprenons un hommes et sa femme se réveillant tout juste
Eddy et son cousin nous offre un lunch et nous discutons en leur compagnie durant la pause
Une grotte nous abrite ce soir
La plupart des plaques d’égout sur la route ont été volé afin d’en revendre l’acier
Presque à chaque maison est suspendu ce genre de poupées, allant de la plus mignonne à la plus immonde. Cette tradition assez glauque est fait pour détourner, par la curiosité que la poupée inspire, le regard du mauvais oeil, ce qui préserve ainsi la maison
Notre premier bivouac sous tente
Nous retrouvons le bonheur de la marche à deux
Nous nous éloignons des routes
Nous croisons régulièrement des hameaux figés dans le temps
Nous atteignons la ville de Berat
Le byrek, moins de trente centimes d’euro, délicieux, cela constitue une bonne part de l’alimentation d’un albanais
Pas de supermarchés, principalement des épiceries et des vendeurs de rue
Chaque maison possède une réserve d’eau sur le toit afin de se prémunir des fréquentes coupures d’eau survenant aléatoirement dans le pays
Les paysages sont sauvages et d’une grande beauté
Sentiers, chemins, pistes, routes…
C’est toujours surprenant de tomber sur ce genre de hameau perdu
L’âne est le meilleur ami de l’albanais
Le parc automobile de l’Albanie est constitué de près de 80% de Mercedes. Cela pour leur robustesse et leur facilité à réparer
Nous allumons de grands feux presque chaque jour
Le feu du matin est toujours un grand moment
Le beau temps ne nous lâche pas de la semaine
Nous cuisons chappatis et pizzas maison sur les braises rougeoyantes
Les décharges improvisées…
Encore ces poupées repousse malheur
Des mosquées et leur minaret apparaissent souvent dans le paysage. Le pays est en grande partie musulman mais la religion n’étant pas du tout identitaire, la mixité avec l’orthodoxie et le catholicisme se fait dans une belle entente,
Chaussons chappatis oignons-poivrons-fromage-saucisse. Un vrai délice !
Un militaire un peu péteux nous raccompagne sur le bon chemin
La ville d’Elbasan
Nous profitons des derniers jours avant l’arrivée à Tirana
De belles apparitions par moment
De magnifiques et imposants oliviers
La dernière soirée avant la ville
Et Tirana apparait au loin…
Nous restons deux jours en couchsurfing chez Joe et ces deux amis américain
Puis François s’en retourne pour sa Finlande.
Ma coloc pour ces deux mois à Tirana (le dernier étage)
La vue sur le repère des dealers du quartier
Et ma chambre au dessous des toits
Mes colocataires : Juljan, son cousin Mardit et sa copine Ledia.
Juljan me fait passer en direct à la télévision nationale « Top chanel ». Décidément trop de stress !
Je rencontre des expatriés américains étant la plupart professeurs d’anglais.
Nous acceuillons des couchsurfeurs à la colocation. Cela fait bizarre d’être en qualité « d’hôtes acceuillant »
La ville de Tirana et ces immeubles sinistres
Cet engin se trouve plus facilement que les scooters
Beaucoup de chiens errants mais pas forcéments agressifs, plutôt même peureux et étrangement civilisés !
La mosquée Et’hem Bey
Enormément de personnes faisant le tri des bennes à la recherche de matériaux recyclables à revendre
La pyramide de Tirana, anciennement un musée à la mémoire du dictateur Enver Hoxha et laissée à l’abandon depuis
Les albanaises ne sont en rien ces beautés de l’est. Les ravages de la « junk food » pas cher.
La statue de la place Skanderbeg, le héros national de l’Albanie.
L’église orthodoxe de la résurrection du christ
Les gentils toutous pleins de puces !
Les regroupements de personnes agées presque à chaque coin de rue
Je passe à la radio encore une fois grace à Juljan
Mon colocataire Mardit m’invite à passer plusieurs jours dans sa maison familiale près de la mer ionnienne, au sud ouest du pays.
On tue le mouton le soir même !
Ce dernier fourré directement dans le four !
C’est le temps des plantations de légumes
Les deux cent moutons de la familles sont une occasion pour moi d’en apprendre un peu plus sur le métier de berger
Citronniers et orangers se trouvent par dizaines dans la propriété de la famille
Mardit et sa soeur me montrent les montagnes auquels les moutons et brebis se rendent quotidiennement
Nous visitons le site archéologique de Butrint.
Pleins de jolies tortues dans les environs.
En avant les biquettes c’est l’heure de la traite ! et d’un bon lait de brebis pour nous !
Nous tuons un deuxième mouton. Après l’avoir égorgé j’apprend par le père de Mardit à le dépeçer. Pas facile tout ça !
Au final il n’y a pas forcément beaucoup de viande. Tout au plus huit kilos !
La famille de Mardit
De retour à Tirana j’emploi mes dernières semaines à planifier mon itinéraire à travers les Balkans puis à écrire mon premier livre.
Un cordonnier me renforce mes chaussures comme il le peut. Elles tiendront bien encore mille kilomètres
C’est l’heure du départ après ces deux mois de pause. Bien que triste de quitter cette ville et mes amis, je suis heureux à l’idée de retrouver mon mode de vie de marcheur-nomade.
Les premiers kilomètres se font sous une grosse chaleur et des pistes poussiéreuses.
aaaaahh les maisons albanaises !
Un champs, un âne, une grand-mère courbée, deux vâches et une botte de foin. Beaucoup d’Albanie dans cette photo.
Je me dirige vers les campagnes isolées et les montagnes désertes.
Je rencontres des petits bijoux de magnifiques maisons
Le campement du premier soir m’apporte une grande joie de retrouvailles avec la nature
Mon gps me permet désormais de vagabonder un peu partout sans être dépendant des cartes topographiques et des sentiers
Ce n’est pas l’eau et les baignades qui manquent
L’aigle bicéphale, symbole de l’Albanie ainsi que d’autres pays le portant aussi sur leur drapeau national.
Une station de lavage du village de Burrel.
Je trouve une tortue dans les buissons. Voulant la porter celle-ci me chie littéralement dessus ! Un truc blanc bien gluant et puant
Les bunkers se rencontrent dans des endroits les plus innatendu !
Toujours cette petite mosquée pointant sa flèche des villages
Un berger et son énorme chien me guident quelques kilomètres dans les montagnes
Je marche deux jours sans croiser la moindre personne.
Les crocus annonciateurs de printemps percent à travers les herbes
La neige reste présente après 1600 mètres
Je galère pendant des kilomètres dans ces chemins encore enneigés
Je retrouve avec plaisir les campagnes plus basses
Un immense plateau calcaire ennivrant d’immensité
Au beau milieu je rencontre ces habitations où une famille y vit. Les deux fils de quinze ans m’accompagnent durant deux heures sur ma route
Il semble bien connaître les environs
Le lézard vert, une magnifique créature que je n’avais encore jamais rencontré.
Le mâle se différencie par sa couleur verte et sa tache bleue sur le cou. Les femelles elles sont plus petites et de couleur grise.
Je quitte le plateau s’apparentant de loin aux contreforts géants du Vercor en France
Frrok et sa famille m’invite à manger et dormir dans leur maison
Bureks maison au feu de bois, fromages frais et olives ne sont que l’apéritif du festin qu’ils m’offrent
Le mauvais temps me fait passer des moments difficiles.
Ce genre de bâtiments en ruine se rencontrant au hasard d’une colline ou d’une montagne
Orties-lentilles corail- cube or- oignons et bouts de saucisses. Un vrai régal !
Au réveil d’un sacré orage ayant duré la nuit entière
Je passe une journée sous la pluie et le froid pour enfin trouver refuge dans cette maison abandonnée.
Une nuit au sec en compagnie d’une sourie visitant ma couche à chaque fois que mes yeux se ferment. Une moitié de nuit blanche et plusieurs biscuits sacrifiés afin d’avoir la paix pour quelques heures !
J’arrive dans la région de Valbona au nord, repère des montagnes les plus hautes et sauvages du pays.
Une famille d’albanais m’invitent à passer la nuit chez eux. Un bébé mouton vient juste de naître.
La vallée de Valbona
Après trois jours de pause dans le hameau, je pars à l’assaut des montagnes enneigées afin de passer la frontière du Monténégro.
La neige est de plus en plus profonde au fur et à mesure que je grimpe en altitude.
Mais le paysage reste magnifique
Moi qui avait cru en avoir fini avec la neige !
Je reste troublé par la sérénité qui se dégage de ces lieux
De nombreuses avalanches passant à côté de moi à plusieurs reprises. J’arrive en Monténegro en fin de journée, épuisé comme jamais mais aussi incroyablement heureux de ce nouvel chapitre des Balkans s’ouvrant devant moi. Merci Albanie et à bientôt !