J’arrive enfin au Monténégro après ce difficile passage par les montagnes albanaises
Mais à peine retourné dans la vallée pleine de printemps que je remonte de nouveau en hauteur
Je rencontre un groupe de scientifiques étudiant la truite (même en barbecue) et qui m’invite pour un sacré repas
Je pars quelques jours dans un plateau enneigé
C’est de la neige de fonte pas agréable du tout pour marcher
Un chalet désert dont je trouve la clef sur une des poutres m’offre une bonne nuit au chaud
Les paysages sont d’une belle puissance
Je retrouve les campagnes pendant deux petits jours
Et sous la pluie
Ce n’est pas les abris qui manquent
L’immensité comme aire de jeux
Je n’utilise que très rarement ma tente désormais
J’arrive aux abords de quelques hameaux perdus
Une famille m’invite le temps d’un découpage de veau
J’arrive au village de montagne de Žabljak où je reste six jours à me reposer dans une auberge
C’est toujours sympa de rencontrer deux français !
Un cadeau qui fait chaud au coeur (et qui rempli l’estomac de surcoit)
Une route fermée me fait contourner le massif des Durmitors étant trop enneigé pour en risquer le passage à pied
Une grosse niche en guise d’abri pour la nuit
La rivière Piva
Vingt kilomètres sur une route suivant les eaux et traversant de très (trop) nombreux tunnels
La fabrique artisanale de raki peut se faire facilement avec un peu d’ingéniosité
Je m’embarque pour le passage en Bosnie par un massif encore bien couvert par la neige
Je passe de longues heures éprouvantes
Sortant d’une longue descente à travers neige et pierriers la brume se lève soudainement et laisse apparaître le lac Trnovačko devant mes yeux
Bienvenue en Bosnie !
Epuisé après cette longue et intense journée je trouve refuge dans un de ces chalets dont j’arrive à crocheter un cadenas
Etant passé sur un autre massif je traverse des forêts entières où l’ail des ours recouvre absolument chaque parcelle de sol
J’observe de loin mon trajet de mes deux derniers jours
Les crocus sont partout en hauteur
Pas le moindre randonneur, j’ai la montagne pour moi tout seul
Dix minutes après cette photo je débouche devant une mère ours en compagnie de ces quatre oursons. Après dix secondes interminables d’observation par ce plantigrade celui-ci daigne enfin à prendre la fuite
Je les suis de loin et découvre leur caverne où j’ai le temps d’appercevoir les oursons grimpant la neige pour se mettre à l’abri à l’intérieur
Après une rencontre d’un gigantesque sanglier deux kilomètres plus loin je finis par trouver un petit refuge fermé mais dont j’entre par effraction. Pas question de dormir dans ce coin là dans ma tente !
Je traverse les massifs karstiques de ce parc national
L’environnement possède une atmosphère vraiment spéciale
J’arrive enfin à mon premier village bosniaque
La méthode bosnienne de recouvrement de certaines maisons : Des bidons d’acier de 200 litres écrasés et fixés sur les parois et toits. Un style très particulier !
Un joli chiot m’accompagne durant cinq kilomètres puis son copain plus endurant prend le relais et marche avec moi de nombreuses heures.
Le « Poskok », la vipère cornue (ou ammodyte) se rencontre très souvent dans les balkans. Très confiante en elle, elle a la particularité de ne pas s’enfuir et reste à attendre immobile. Un bosniaque m’apprend que si jamais elle pique j’ai moins de trois heures pour trouver un hopital sinon couic !
Un autre danger sont les mines anti-personnel de la dernière guerre dont il en reste encore un faible pourcentage dispersé dans le pays
Les traces de la guerre sont nombreuses…
Je passe la nuit dans cette grange juste avant le village de Lukomir, un hameau perché à 1500 mètres et considéré comme le plus isolé de Bosnie
Lukomir
Une journée éprouvante, pratiquement sans eau et avec de nombreux dénivellés
La Neretva
You shall not pass !
J’entre dans le massif de Prenj, le plus somptueux du pays
Les vipères sont nombreuses
Le soleil se couche et le paysage prends de belles teintes de couleurs
Marche sur les lapiez
Un refuge à une journée de marche du prochain village
Cinq bosniaques arrivent en fin de journée et me font passer une soirée innoubliable
Le pont détruit de Jablanica, reconstitué pour le très célèbre film « La bataille de la Neretva »
Les sources d’eau ne sont pas faciles à trouver, je suis heureux lorsque je rencontre des lacs
Le printemps s’est définitivement installé !
Mon dernier plateau bosnien
Le lac de Busko, marquant pour moi le passage en Croatie
Le patron d’un restaurant m’invite pour un repas gargantuesque