Mes derniers jours en Bosnie sont bien humides

 

Une journée assez longue, dont les cinq dernières heures sans la moindre goutte d’eau

 

J’arrive au hameau perché de Lukomir alors qu’un bon grain de pluie arrive

 

Du calcaire, un chien et de la joie de l’instant

 

Le passage en Bosnie se fait par un massif encore bien enneigé

 

Un chien de berger m’ayant accompagné quelques kilomètres, décide de rester à mes côtés durant la nuit

 

Seul sur un large plateau je trouve une grange vide pour une bonne nuit

 

Rien de mieux que de descendre les pentes raides le cul à terre

 

Ne désirant pas forcément suivre les routes de campagnes je pars pour la traversée de plusieurs plateaux dont le premier encore sacrément enneigé.

 

Deuxième gros orage en moins de trois jours. Celui là a duré près de quatre heures. Les éclairs et tonnerre sont venus en renfort quelques minutes après la vidéo. Une nuit blanche bien marrante mais épuisante.

 

Après deux mois de pause à Tirana afin d’attendre le début du printemps dans les montagnes du nord je repars bien content de retrouver ce bonheur du nomade marcheur.

 

Un sacré hiver dans ce pays du sud qui me ralentis pas mal.

 

Après un mois et demi et marche à travers la Bulgarie je me dirige vers la frontière Grec.

 

Après quelques jours de marche dans le massif de Rila en Bulgarie, je me pose pour une après-midi et une nuit dans un joli abri près d’un lac gelé.

 

Je termine ces trois mois de roumanie en traversant le delta du Danube pour me diriger vers la Bulgarie par la ville de Vidin

 

Je termine ma traversée des carpates par un joli massif. La traversée entière m’aura pris au total cinq mois et quelques 2000kms.

 

Des paysages glacées dans une solitude magnifique

 

La marche de la journée se révèle être plus dur que prévue, je trouve refuge donc dans une petite cabane de berger déserte

 

Je marche en direction des montagnes Retezat, le petit joyau des carpates

 

La plus grande et haute chaine de montagnes de roumanie : Les Fagaras

 

Dure dure la grimpette mais le bonheur d’arriver en haut deux heures plus tard est sans pareil !

 

Après quelques errances bien fatiguantes dans des forêts détrempées de roumanie, je trouve refuge dans une bergerie pour la nuit

 

Le poste frontière étant trop éloigné de là où je me trouve je décide de passer par les montagnes afin de rejoindre la Roumanie.

 

Avec un Ukrainien qui marche en ma compagnie depuis deux jours nous atteignons le Pip Ivan, une ancienne station météorologique à l’abandon. C’est ma dernière soirée en Ukraine…

 

Après une grimpette très éprouvante j’arrive sur la crête. Des chevaux en semi-liberté me semblent être une belle récompense.

 

Après une grosse journée dans la montagne je plante ma tente sur une hauteur. Un bon orage me tint éveiller une bonne partie de la nuit.

 

Je me régale sur cette belle crête déserte.

 

De la Pologne j’arrive au croisement des frontières slovaques, polonaises et Ukrainiennes.

 

Dans les hauts Tatras, je campe dans une forêt après plusieurs jours dans la montagnes sans en avoir croisé.

 

Pendant près de cinq heures je traverse une longue chaines de rochers. Avec mon gros sac à dos et mon bâton en bois je galère énormément surtout que la marche tient plus à de l’escalade qu’autre chose.